Vous le savez nous ne délaissons pas notre préalable "MERE DE TOUTES LES REFORMES", la fin du cumul des mandats, indispensable pour passer à autre chose et régénérer notre démocratie.
Notre propos va désormais plus loin, à la lumière des Europénnes, et de la déroute généralisée du socialisme, et d’une certaine forme d’extrême centrisme.
Nous ne nous laissons pas abusé, par le score des Verts, qui résulte à nos yeux de 2 données particulières :
En premier lieu, la personnalité de Daniel COHN-BENDIT, que nous connaissons pour l’avoir croisé en mai 68 (privilège de l’âge) et fort de son approche pragmatique des questions. En une émission, sans cravate et avec le tutoiement facile il a ringardisé un plateau de "vieilles pointes", allant de Martine AUBRY, à François BAYROU, en passant par Phillipe DE VILLIERS, Xavier BERTRAND et consorts.
En second lieu, il est évident que le citoyen est las des partis dits de gouvernement et des jeux politiciens stéréotypés. Le socialisme ne vaut pas mieux que l’UMP, il est un moment ou l’angélisme, se confonds avec la malhonnêteté intellectuelle. A l’heure de la globalisation, à l’heure des finances « friponnes », à l’heure de l’aspiration par des pans entiers de l’humanité à un monde meilleur, il ne suffit plus de crier haro sur le patron, ou d’évoquer le social comme seul viatique.
Les enjeux sont ailleurs, ils sont comme l’a bien montré Max WEBER dans cette capacité que nous aurons à passer du SALUT par l’ECONOMIE, moteur des 19 et 20e siècles, à une ECONOMIE DU SALUT réclamée par ce 21e siècle qui débute.
Une économie PRESENTIELLE pour reprendre les termes de Laurent DAVEZIES (La République des Territoires, LE SEUIL).
Une économie qui va privilégier la proximité, en jouant ainsi sur les transports, l’absence de délocalisation, la sauvegarde de notre force agricole.
Vous comprendrez pourquoi dés lors, avant de créer une taxe carbone il serait bien de se poser la question de savoir, si on prend les choses par le bon bout. A notre humble avis c’est loin d’être le cas si l’on juge d’un plan de relance qui privilégie les infrastructures de transport.
Voilà dans l’instant une première donne, nous souhaitons réunir tous ceux et celles qui se sentent d’apporter expertise a ce type de réflexion, car ensuite nous passerons au cas pratique.
Nous sommes surs en effet que désormais beaucoup de citoyen sont prêt a accepter une dégradation marginale de leur confort, si en retour ils constatent une évolution tangible dans des domaines premiers.
« LA MORALITE d’UN ACTE SE JUGE A SES EFFETS ».
Richard HASSELMANN
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