En Italie, le « Blue Book 2009 » a récemment proposé une «radiographie de la consommation de l’eau par les familles italiennes et du service hydrique intégré». Il a été présenté lors de la conférence internationale de l’Association Internationale de l’Eau (IWA) dans le cadre du séminaire H2Objectif 2000.
Selon ce rapport, publié par l’Institut de recherche Utilitatis en collaboration avec l’Association nationale des autorités et organismes de l’environnement (Anea), en 2008, l’Italie fait partie des pays où le prix de l’eau et des services hydriques est le moins élevé.
En revanche, il existe une forte diversité entre les villes : les « tarifs de l’eau les plus élevés sont à Agrigente, en Sicile - 200 m3 d’eau pour 440 euros par an et les plus bas à Milan - 103 euros par an. » Le rapport compare également les prix du m3 d’eau dans des grandes métropoles mondiales, telles que Buenos Aires, Hong Kong, Miami, Berlin, Zurich, Paris, Bruxelles, Helsinki.
Enfin, pour faire face aux besoins, l'investissement au cours des 30 prochaines années devrait être de 2,02 milliards de dollars par année.
En effet, selon le rapport, « 15% des Italiens ne sont pas raccordés au réseau de canalisation et que 30% manquent de services d’assainissement. » Les participants ont donc qualifié cette situation d’« urgente » et « nécessitant des investissements privés immédiats. »