D'ailleurs, près d'un tiers des livres numériques sont gratuits et une grande partie coûte moins de 9,99 $. Mais pourquoi cela changerait-il ? Parce qu'à l'heure actuelle, Amazon perd de l'argent sur ces produits. Et si ce n'est pas le cas pour les exemplaires vendus à 9,99 $, ils n'en sont pas moins tout juste rentables, car l'entreprise ne gagnerait que 61 cents sur ces produits. Une très faible marge quand on repense aux 4,25 $ réalisés sur un livre papier vendu 24,95 $.
Et la situation ne pourra pas durer indéfiniment comme cela. La bonne nouvelle pour Bezos, expliquent Claudio Aspesi et Jeffrey Lindsay, analystes chez Bernstein, c'est que l'augmentation n'aurait pas à être monstrueuse. En passant à 12,50 $ pour un ouvrage (qui ne sera lisible que sur le Kindle, format propriétaire oblige...) les bénéfices pourraient passer de 6 à 20 %.
Mais dans ce cas, les Kindle eux-mêmes ne vont-ils pas baisser de prix ?