"- Mais Bruno, qu'est ce que tu fais là ?
- Rien je pensais qu'on partait du coup moi.
- Mais vous restez pas pour le café ?
- Si, si je reste oui oui... Je vais prendre un déca s'il vous plait mais rapide hein ?"
Il s'agit d'une comédie française qui est sorti sur nos écrans le 17 juin 2009 et dont la durée est de 1 heure 42.
"Tellement proches" est un film écris et réalisé par Eric Toledano et Olivier Nakache.
Le film à été produit par Nicolas Duval et Yann Zenou.
La musique du film à été composée par Frédéric Talgorn.
Film tous publics lors de sa sortie en salles.
Pour écrire "Tellement proches", Eric Toledano et Olivier Nakache se sont inspirés de leurs expériences familiales. Avant l'écriture, ils ont commencé par se raconter diverses anecdotes sur leur famille respective, "comme chacun de nous vit dans une famille très nombreuse et riche en spécimens hauts en couleur, il en arrivait des nouvelles chaque semaine" raconte Olivier Nakache. Ils ont ensuite exagéré, mélangé et scénarisé chaque situation dans l'objectif de les rendre réalistes, drôles, et émouvantes. Pour enrichir leur script, ils ont également rencontré un thérapeute familial. Ce dernier a été essentiel pour exposer les cas les plus récurrents et les plus caractéristiques des conflits au sein de la famille. "C'est par exemple grâce à ce genre de rendez-vous qu'on a découvert le concept de "l'envahissement" : lorsque des beaux-parents débarquent chez un couple à l'improviste. C'est une situation qui engendre énormément de tension et qui nous a amenés à écrire un des points du parcours de Jean-Pierre (François-Xavier Demaison)" précise Eric Toledano.
Eric Toledano et Olivier Nakache ont tellement apprécié de travailler avec Joséphine de Meaux sur "Nos jours heureux", qu'ils ont écrit le rôle de Roxane en pensant à elle. "Elle est talentueuse et incroyablement drôle. Nous sommes fiers de l'avoir découverte, on veut la suivre et continuer d'inventer des choses avec elle. On se sent tellement proches d'elle..." raconte les co-réalisateurs.
"Tellement proches" marque le mélange des familles et aussi des communautés. Mais, le couple de cinéastes à également mélangé les familles d'acteurs, comme le couple très inattendu Vincent Elbaz - Isabelle Carré qui viennent d'horizons différentes. "Tellement proches" marque aussi le mélange entre des acteurs nouveaux dans le cinéma des cinéastes, tel que François-Xavier Demaison (qui avait déjà eu un petit rôle dans "Je préfère qu'on reste amis"... mais la séquence avait été coupé au montage), Audrey Dana, Vincent Elbaz ou encore Isabelle Carré et des acteurs avec qu'ils ont déjà travaillé, tel que Joséphine de Meaux, Omar Sy, Lise Lametrie, Catherine Hosmalin , ou encore Jean Benguigui.
Eric Toledano et Olivier Nakache ont profité de l'occasion de mettre en scène un long métrage sur la famille, pour faire également apparaitre certains membres de leurs familles à l'écran et leur rendre hommage en leur dédiant "Tellement proches".
Avec "Tellement proches", Isabelle Carré s'essaie à la comédie pour la seconde fois après "Quatre étoiles". Elle a beaucoup préparé son rôle, surtout en visionnant de nombreuses comédies tel que "Sans Sarah rien ne va !" ou encore "Joyeuses funérailles". Visionner ces comédies, lui a permis "de trouver le ton juste, la bonne énergie, et même de soumettre des idées sur le plateau. Eric et Olivier étaient particulièrement attentifs à nos propositions. J'ai notamment soufflé l'idée de la danse hindoue. Pour l'anecdote, toute l'équipe s'est mise à danser et c'est moi qui tenais la perche quand on l'a filmée" se souvient l'actrice.
La première monture du scénario a pris à Eric Toledano et Olivier Nakache environ 6 mois de travail et presque deux ans pour en arriver à bout. Mais une fois le script terminé, ils ne considèrent pas pour autant l'écriture du film aboutit. Ils se laissent la liberté d'affiner par la suite. Ils restent en perpétuelle recherche de nouvelles idées et du petit truc qui fera la différence. Pour eux, la dernière étape d'écriture correspond au moment où les acteurs s'emparent du scénario et qu'il prend enfin réellement vie. Ils laissent alors une part à l'improvisation leur permettant ainsi de changer quelques phrases au dernier moment, parfois même au milieu d'une prise. "Et ce prolongement du travail d'écriture se poursuit au montage, au mixage... Cette méthode s'est mise en place avec les enfants sur 'Nos Jours Heureux', et le résultat est souvent surprenant, même pour nous. Par exemple, la scène où Roxane part avec un bébé au supermarché, ni Olivier ni moi n'étions satisfaits. C'est à ce moment là que l'on a eu l'idée de la réplique : "Ton bébé, tu peux me le prêter une minute quand même !" Et la scène prend d'un coup une tout autre ampleur" raconte Eric Toledano.
Parmi un vaste champ de réalisateurs de comédie, Eric Toledano et Olivier Nakache en tant que cinéphiles, ont été fortement marqué par de nombreux cinéastes et certains d'entre eux ont directement influencé leur travail. Pour en citer quelques uns: Yves Robert, Claude Sautet, Cédric Klapisch ou encore Woody Allen.
Alain, interprété par Vincent Elbaz, correspond en quelque sorte le prolongement du personnage joué par Jean-Paul Rouve dans "Nos jours heureux", qui était le dirigeant d'un camp de vacances. Alain, a un côté inadapté à la vie, comme tout ancien animateur qui a longtemps vécu en communauté et qui a connu son heure de gloire, même s'il n'était que la vedette locale d'un club de vacance. "Pour l'avoir vécu, je sais que l'on devient vite accro à cette petite célébrité et aux nombreux privilèges qui l'accompagnent. Il est souvent difficile de redescendre sur terre, de se réadapter au quotidien d'une vie plus rangée" confie le co-réalisateur Olivier Nakache.
Le couple de cinéaste étant eux même pères, ont souhaité abordé du thème de la transmission. Lucien est un enfant surexcité qui semble perturbé. Mais un enfant ne l'est jamais sans raison. Eric Toledano précise que "tout le monde se demande pourquoi Lucien est aussi insupportable, or il n'est que le réceptacle de la tension qui règne entre Nathalie et Alain" .
Une bonne partie de l'action de "Tellement proches" se situe dans la ville de Créteil, plus précisément dans la cité des Choux. Un choix qui n'est pas anodin pour les co-réalisateurs qui ont chacun de la famille là-bas et qui y vont régulièrement. Au niveau architecturale "on se croirait sur la planète Mars. Ca nous faisait marrer d'imaginer un mec coincé dans cet univers, comme s'il s'était perdu dans une autre dimension que la sienne. Alain a chaud, il fume, il se sent oppressé, il voudrait s'enfuir. La tension monte, monte, monte. Et au bout d'un moment, la bulle éclate..." explique Olivier Nakache.
"Tellement proches" comprend de nombreux acteurs, dont six personnages principaux. Il n'est jamais évident de présenter les personnages d'un film surtout lorsqu'ils sont nombreux. Ainsi dès la première scène, le spectateur est plongé tête la première dans ce petit monde tragi-comique, et fait connaissance avec ces personnages au fur et à mesure que l'histoire bat son plein. "La facilité aurait consisté à débuter avec une voix off du style : "Bonjour, je m'appelle Alain, voici ma femme, Nathalie, mon beau-frère, Jean Pierre...". Là-dessus, l'image se fige, et le gars dit : "D'aussi loin que je me souvienne, je n'ai jamais connu de famille aussi timbrée". Pour ne rien vous cacher, ce genre de scène-là, on l'a même écrite, mais on a rapidement cherché à s'écarter de ce genre de clichés et à distiller des informations au public avec plus d'originalité" raconte le co-cinéaste Olivier Nakache.
Matthieu Boujenah qui incarne Lucien adulte dans le film n'est autre que le neveu de Michel Boujenah le célèbre humoriste.
Vincent Elbaz (Alain), Isabelle Carré (Nathalie), François-Xavier Demaison (Jean-Pierre), Audrey Dana (Catherine), Omar Sy (Bruno), Joséphine De Meaux (Roxane), Lionel Abelanski (Charly, le directeur de l'auto-école), Max Clavelly (Lucien), Lizzie Brocheré (Clara, la babysitter), Jean Benguigui (Le père d'Alain), Catherine Hosmalin (Nicole), Renée Le Calm (Geneviève), Lannick Gautry (Le Professeur de judo), Wahid Bouzidi (Un 'client' de Jean-Pierre), Laurentine Milebo (Fatou), Matthieu Boujenah (Lucien, adulte)...
Famille : Groupe de personnes réunies par des liens de parenté et un fort sentiment de solidarité morale et matérielle. Quand Alain a épousé Nathalie, il ne savait pas qu'il épouserait aussi sa famille. Ce samedi, comme toutes les semaines, ils sont invités à dîner chez son beau-frère, Jean-Pierre à Créteil. Mais ce soir, plus que d'habitude, Alain est à bloc, il bout comme une cocotte prête à exploser. Il en a marre, marre de se planter à chaque fois sur le chemin pour aller à Créteil, marre de se taper les petits conseils de vie de Jean-Pierre et de sa femme Catherine qui élève ses enfants comme des chevaux, marre d'attendre de dîner l'estomac vide en regardant les spectacles soporifiques de leur fille Gaëlle, marre de regarder pour la énième fois la vidéo de leur mariage, marre aussi de son autre belle-sœur Roxane, qui, affolée par son horloge biologique, a jeté son dévolu sur Bruno, jeune interne en médecine qui se demande un peu comment il a atterri à ce dîner. C'est vrai, Alain en a marre de ces dîners familiaux, mais il ne sait pas encore ce qui l'attend véritablement ce soir-là... Ni les jours qui suivent.
"Tellement proches" faisait parti de ses films que je souhaitait découvrir mais dont j'en faisais pas une grande priorité. N'ayant pas vu "Nos jours heureux" (ça devrait bientôt être le cas ^^), je n'ai pas forcément été tout de suite été attiré alors que pourtant des mêmes réalisateurs, j'avais adoré "Je préfère qu'on reste amis". Lorsque l'occasion d'assister à la dernière avant première parisienne du film s'est présenté en présence de l'équipe du film, c'est de bon cœur que je me suis déplacé espérant voir une comédie fraîche et divertissante.
Le scénario de ce film m'as beaucoup plu. A travers une multitude de portraits tous aussi différents les uns des autres que seul les liens familiaux réunissent, on passe plus d'une heure et demie devant une comédie pétillante qui ressemble à un grand foutoir mais qui pourtant s'avère être très organisé. Chaque élément du puzzle s'assemblent de manière habile afin de pouvoir donner vie à cette histoire. Parler de plusieurs personnages à la fois peut être casse gueule (tout le monde ne peut pas faire un chef d'œuvre comme "Love actually"... Oui j'adore ce film et oui j'en remets une couche mais je m'en fout c'est mon avis :P ) mais ici le film s'en tire relativement bien car même si comme nous laisse suggérer la bande annonce, on peut relativement s'embrouiller les pinceaux, le film arrive à nous garder sur la route sans jamais nous perdre en chemin. Les traits sont exagérés à leurs paroxysmes apportant un côté encore plus vaudeville à l'ensemble quoique quand on y regarde de plus près, dans cette famille qui à l'air si exubérante, on peut réussir à y trouver quelques ressemblances avec sa propre famille. C'est d'ailleurs l'un des points forts de ce scénario qui fait qu'en plus d'un humour plutôt efficace, le spectateur peut s'identifier un peu aux personnages qu'il à sous les yeux. L'humour y est assez intelligent aussi je trouve. Certains pourront reprocher au film d'utiliser des ficelles un peu grossière pour ma part, je trouve ça vraiment bien d'avoir réussi à utiliser des clichés tout en les tournant vraiment en dérision. Du coup, c'est sûr que ce n'est pas novateur mais ça fonctionne très bien. Ce mélange d'humour avec un véritable thème sur la famille et l'amour font que cette comédie possède un fond vraiment travaillé qui se ressens à l'écran.
Pour brosser ses multitudes de portraits, il fallait une multitudes d'acteurs tous aussi différents que les caractères de leurs personnages respectifs avec malgré tout une complicité et une alchimie qui se ressens à l'écran. Sur ce point, on est parfaitement bien servi par des acteurs et des actrices, principaux ou secondaires, qui font très bien leur travail. Vincent Elbaz est parfait dans ce rôle d'ancien animateur du Club Med dont le dur retour à la réalité va être dur à supporter. Loin de sa gloire éphémère du passé, l'acteur y joue très bien ce rôle de père un peu dépassé, un brin irritant mais parfaitement touchant tant on le sens sincère. Son couple avec Isabelle Carré va être à la fois électrique et très plaisant à voir. D'ailleurs en parlant de cette actrice, la dernière fois que je l'avais vu dans une comédie c'était pour "Quatre étoiles" et là encore je dois dire que la comédie lui va comme un gant. En plus de la trouver éblouissante (excusez moi je ne suis qu'un homme), je la trouve vraiment très convaincante. Elle dégage un petit vent de folie tout en gardant son sérieux ce qui donne beaucoup de crédibilité à son interprétation. Elle m'as aussi beaucoup touché lors de la scène où elle se dispute avec Vincent Elbaz et que le téléphone sonne sans qu'elle n'ose décrocher. François-Xavier Demaison quant à lui n'as plus à prouver qu'il fait bel et bien parti de ses acteurs comiques qui connaissent leurs jobs. L'acteur y est très bon dans ce film. Alors qu'au début il va exploiter à fond le côté beauf de son personnage, François-Xavier Demaison va réussir à faire évoluer son personnage de façon à le rendre plus accessible, plus touchant, plus vrai le tout en exploitant une nouvelle fois tout son potentiel comique. Audrey Dana fait elle un parfait alter égo féminin ce qui rend ce couple parfait. L'actrice accentue le côté irritable de son rôle (on à quand même envie de lui distribuer une ou deux baffes pendant le film au point que cyniquement j'ai regretté qu'elle ne s'est pas prise la poêle ^^) mais l'évolution de son rôle aussi brutale que réussie va mettre sur un piédestal l'actrice. J'aime beaucoup ce que fait Omar Sy au cinéma (et en dehors aussi d'ailleurs) et ce rôle de médecin interne est excellent. Il apporte toute la folie qu'on peut lui connaître et en même temps, il dégage un sérieux qui colle à la profession de son personnage. J'aimerais d'ailleurs beaucoup le voir évoluer dans un registre plus sérieux à l'avenir par curiosité car je trouve qu'ici l'acteur nous à montré de très bonnes choses qui pourront être exploité par la suite. C'est toujours en tout cas du pur bonheur que de le voir en action dans la comédie. Avec Joséphine De Meaux, charmante et très touchante, ce coule est sans doute celui que j'ai trouvé le plus détonnant. On ne sais jamais ce qu'ils nous réserve et leur jeu de chat et la souris est très plaisant. Pour le reste, la distribution s'en sors très bien même si certains rôles secondaires prennent de l'importance comme celui de Max Clavelly, jeune acteur qui visiblement à pris beaucoup de plaisir à jouer ce jeune homme tête à claque qui cache une douleur en lui ou encore la belle Lizzie Brocheré dont la prestation m'as plu. J'ai beaucoup aimé sa présence à l'écran au point que j'aimerais bien voir d'autres films avec elle pour voir. Elle apporte pas énormément à l'intrigue mais je trouve qu'elle dégage un petit quelque chose de plaisant. Jean Benguigui et Catherine Hosmalin sont eux aussi très drôle mais la vraie révélation dans ses seconds rôles reste Renée Le Calm qui est juste hilarante à souhait dans ce film au point qu'on en regretterait presque qu'elle en fasse pas partie de cette famille déjanté (quoiqu'à la fin on peut dire que c'est tout comme :P ). Tous ses acteurs ont en tout cas comme points communs d'avoir eu en leur possession un personnage irritable où leurs défauts sont vite reconnaissable et d'avoir su les faire évoluer dans le bon sens du terme afin qu'au final ce soit surtout leurs qualités qui soit mise en avant.
Eric Toledano et Olivier Nakache réussissent uen nouvelle fois en tout cas pour moi après "Je préfère qu'on reste amis" à livrer une comédie pétillante. La mise en scène peut paraitre académique dans son genre pourtant j'ai trouvé qu'elle regorgé de plans très intéressant comme par exemple celui du clin d'œil au blond de Gad Elmaleh lors de la scène d'ouverture. C'est vif, c'est rapide du coup on ne voit pas le temps passé et le rythme est maintenu du début jusqu'à la fin. Les décors sont parfaitement exploités à l'image de ses tours en forme de "choux fleurs" qui vont avoir une grande importance dans l'histoire mais qui en plus grossisse un peu plus cette sensation de tournis ou tout part en vrille sans que l'on sache comme l'arrêter avant que des dégâts arrivent. La bande originale signée Frédéric Talgorn colle elle aussi parfaitement à l'ambiance générale du film.
Au final, "Tellement proches" à tout pour être l'une des comédies marquantes de l'été 2009. Derrière une légèreté apparente, le scénario dégage un fond très sérieux sur la famille à travers des portraits qui nous rappellerons tous quelqu'un au point qu'on se sentira vraiment proche justement de tous ses personnages déjantés. L'humour y est omniprésent et fonctionne très bien et on sors de la salle le sourire aux lèvres avec la satisfaction d'avoir passé un bon moment de détente. Un film à voir avec beaucoup de plaisir :-) .
- For once in my life - Stevie Wonder
- Spooky - Dusty Springfield
- Take Ya' praise - Camille Yarbrough
- Spleen d'Alain - Frédéric Talgorn
- Es Klappert Die muhle - Fun Kids
- Seven days in sunny june - Jamiroquai
- Familly business - Fabien Nataf
- You're the one - Booster
- Kol Aolam - Talina Boyaci
- Let's all chant - The Michael Zager Band
- Say it ain't so Joe - Murray Head
- Bruno & Roxane - Frédéric Talgorn
- Beggin - Frankie Valli and the Four seasons
- Réconciliation - Frédéric Talgorn
- Tellement proches piano solo - Frédéric Talgorn
Voici une chanson que j'aime beaucoup et qui est utilisée dans la bande originale du film "Tellement proches". Il s'agit de la chanson "Say it ain't so Joe" interprété par Murray Head dont voici maintenant les paroles :
That's not what I wanna hear Joe
Ain't I got a right to know
Say it ain't so, Joe please, say it ain't so
I'm sure they telling us lies Joe
Please tell us it ain't so
They told us our hero has played his trump card
He doesn't know how to go on
We're clinging to his charm and determined smile
But the good old days have gone
The image and the empire may be failing apart
The money has gotten scarce
One man's word held the country together
But the truth is getting fierce
Say it ain't so, Joe please, say it ain't so
We pinned our hope on you Joe
And they ruining our show
ooh babies, don't you think we're gonna get burned
ooh babies, don't you think we're gonna get burned
we're gonna get turned
we're gonna get learned
yes, we're gonna get burned
we're gonna get turned, we're gonna get learned
yes, we're gonna get turned, we're gonna get burned
say it ain't so, Joe please, say it ain't so
That's not what I wanna hear Joe
Ain't I got a right to know
Say it ain't so, Joe please, say it ain't so
I'm sure they telling us lies Joe
Please tell us it ain't so
They told us our hero has played his trump card
He doesn't know how to go on
We're clinging to his charm and determined smile
But the good old days have gone
The image and the empire may be failing apart
The money has gotten scarce
One man's word held the country together
But the truth is getting fierce
Say it ain't so, Joe please, say it ain't so
We pinned our hope on you Joe
And they ruining our show
Say it ain't so...
Parce qu'elle figure aussi dans la bande originale du film, parce que ça me rappelle l'interprétation mémorable d'Omar Sy de cette chanson lors de l'avant première (c'est vraiment dommage que j'ai pas pu filmer ça :-( ) mais aussi tout simplement parce que j'aime bien cette chanson, voici les paroles de "Beggin" interprété par Franki Valli and the Four Seasons :
I'm beggin'
Beggin', put your lovin' hand out, baby
Beggin' you, put your lovin' hand out, baby
Ridin' high when I was king
Played it hard and fast cause I had everything
Walked away, wonderin' then
But easy come and easy go and it would end
I'm beggin' you, won't you give your hand out, baby
Beggin', put your lovin' hand out, baby
I need you to understand
That I tried so hard to be a man
The kind of man you'd want in the end
Only then can I begin to live again
An empty shell I used to be
Shadow of my life is hangin' over me
Broken man that I don't know
Will leave it standing, devil's dancing with my soul
Beggin' you, won't you give your hand out, baby
Beggin', put your lovin' hand out, baby
I'm fightin' hard to hold my own
No, I just can't make it all alone
I'm holdin' on, I can't fall back
Now that big brass ring is a shade of black
I'm beggin' you, give your hand out, baby
Beggin', won't you put your lovin' hand out, baby