J’ai lu Clark alias le street Mag

Publié le 23 mai 2007 par Yann Andre

J’ai envie de dormir et puis en plus j’ai soif, mais j’ai quand même envie d’écrire quelques lignes…Je suis dans le TGV qui me ramène sur Valenciennes. Je viens de passer le début de semaine sur Paris à enseigner la bonne parole concernant l’utilisation d’Indesign.

Je viens de découvrir un magazine - Clark - à priori pas si jeune que cela puisque c’est le numéro 25. J’hésitais avec un numéro de PSDmag proposant un HS sur le thème de l’idendité graphique, mais 9.70 euros c’est loin d’être bon marché et puis on retrouve toujours les mêmes pigistes. Et un détail qui m’a surpris concerne les encarts pub où ce sont les agences de communication qui font leur promotion. Ben ouais, quel client potentiel peut-il bien lire ce genre de magazine ? A part avoir une boite aux lettres débordée de CV le mois de sa parution.

Bon, je retourne à Clark, magazine se définissant « Street Culture Graphisme Musique » affichant clairement dans son édito sa défaveur concernant l’issue des éléctions présidentielles. 132 pages, une couverture stylée avec quelques traces de vernis sélectif viennent habiller ce mag qui parle de street culture. L’impression générale est plutôt positive, la mise en page est libérée sans être excessive. On arrive à lire un article sans chercher les pavés de texte dans un délire graphique comme c’est d’ailleurs souvent le cas dans ce genre de magazine. Ainsi, on y retrouve des articles sur la photo (Yone), la musique (Dinosaur Jr), quelques expérimentations informatiques. J’avoue sincèrement que je me suis pas vraiment plongé dans la lecture des articles, car je pense qu’un lecteur potentiel accroche d’abord sur l’impression générale.

En résumé,

J’aime bien:

  • Les thèmes abordés pour la diversité des contenus. ça rafraîchit et ça pourrait mettre en confiance certains graphistes refoulés et/ou formatés par les codes visuels actuels. Osons, osons…
  • Globalement le format, la mise en page

J’aime pas:

  • Les titres à l’envers, probablement une excentricité de trop et peut-être que les chapeaux auraient quant à eux être plus excentriques que cette utilisation excessive de cette Helvetica Ultra Light.
  • les titres des thématiques soit anglais soit français. Est-on encore obligé de croire en 2007 que d’écrire en anglais, ça fait tout de suite mieux ?

Pour finir, j’étais en train de me demander quel genre de lecteurs pouvaient bien lire ce genre de revue. Probablement pas des skaters, ça me semble trop généraliste pour cibler une catégorie précise. A part un gars curieux qui à 5 euros à claquer et qui veut lire et voir d’autres trucs que la sempiternelle soupe visuelle qu’on nous livre…

Et, à quand un mag street & nature? Ca serait sympa…une revue rien que pour les « shamans urbains »

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