Un texte pour une sécurité durable :
Selon le député-maire, il s'agit avant toute chose d' « endiguer l'entrée dans la délinquance de mineurs ». Autrement dit le problème de la violence doit être pris à la racine pour mieux éviter l'entrée dans une vie complètement passée en dehors des lois.
Souhaitant une sécurité durable, Christian Estrosi n'a pas l'impression de nuire, au travers de son texte, aux simples rassemblements pacifiques. Il s'agit surtout d'avoir les armes pour faire face aux rassemblements dont le but premier est d'en arriver à des actes de violences en bandes.
Un durcissement du cadre légal :
Concernant la fouille des cartables, cette proposition fera l'objet d'un amendement du ministre de l'Education nationale. Seuls certains membres de la communauté éducative détiendront ce pouvoir particulier. Quant aux portiques de sécurité à l'entrée des écoles, tous les établissements qui en auront besoin en obtiendront un.
La proposition de loi de Christian Estrosi pour mieux lutter contre les actes de violences en bandes et à l'école sera débattue à partir de mardi à l'Assemblée. Le simple fait de participer à une bande violente pourrait être puni d'une peine de prison pouvant aller jusqu'à trois ans. S'introduire dans un établissement scolaire à des fins violentes pourraient aussi être puni de peines de prison.
Dissimuler son visage sous une cagoule sera également prohibé dans le cadre de toute manifestation. Pourtant, face à toutes ces belles propositions, la gauche se montre très réservée. L'UMP rebondit sur un thème fondateur à droite, la sécurité alors que la France est en proie à une crise économique sans précédent.