L’épopée de Gilgamesh
Gilgamesh , était roi d’Uruk (mesopotamie) qui d’après certains aurait vecue il y a environ 4000. ans. Il est a l’origine du premier texte littéraire de l’humanité dit-on. Il est certainement à l’origine de la légende d’ Heracles. C'est un homme qui ne voulait pas mourrir et qui chercha toute sa vie le secret des dieux.
"Au terme d’un épuisant voyage, où il affronte et tue un monstre, mi-scorpion, mi-dragon, pour accéder au monde souterrain il parvient sur le mont Mashou auprès du seul homme auquel les dieux aient accordé l’immortalité, Ut-Naparish-tim, le survivant du Déluge. Sa femme révéla à Gilgamesh l’endroit où se trouvait une plante restituant la jeunesse. Il la trouva et décida de la ramener à Ur pour l’essayer sur un vieillard. Sur le chemin du retour, désireux de se baigner, il la posa par terre et un serpent la mangea. C’est pour cela que les serpents muent. Et on se mit à élever des temples au dieu-serpent, symbole de la vie.
Gilgamesh réalisa alors que l’immortalité n’était pas accessible à l’homme mais que ses actions lui vaudraient une gloire éternelle. Mais les possibilités qui sont révélées à Gilgamesh lui échappent en définitive. Il reviendra finalement dans Ourouk, les mains vides, et y attendra avec résignation le jour où, à son tour, il descendra chez les morts, dont l’âme évoquée d’Enkidu lui révèle, dans le dernier chant du poème, la vie que ceux-ci mènent sous la terre."
Karim SAIFOU dans une série de 3 tableaux nous retrace cette épopée, mythologie de son pays, l'Irak.
Son support évoque la peau du serpent sur lequel des caractères sumériens marquent l'histoire.
Une très belle symbolique qui n'a rien perdu de sa valeur en des temps ou la quête de la jeunesse est à nouveau d'actualité.
Ces tableaux sont exposées à la galerie Art'et Miss jusqu'au 28 juin.