Comme les blogs ne traitent que rarement de ces sujets, je le ferai, par exception, aujourd’hui.
Aucun départ n’est comparable à un autre. Il y a ceux si injustes et brutaux comme celui d’un enfant. D’un conjoint. De ses parents. De parents proches ou d’amis.
Mais il y a aussi des départs de délivrance. Celui de personnes incarcérées dans des maladies terribles qui les emprisonnent, en fait des morts vivants, et leur font perdre tout ce qui fut la beauté de leur vie. Plus de sourire, plus de tendresse, plus d’amour.
Alors… que la cérémonie qui accompagne leur vrai départ de ce monde soit teintée d’une gaité délicate qui salue la délivrance de l’être perdu m’apparaît une juste façon d’accompagner le deuil. Cette élégante gaité restitue aux membres de la famille leurs plus beaux souvenirs et leur fait oublier les dernières cruelles années d’une vie qui n’était plus digne de la personne aimée.
Appelons-la la gaité de l’espérance.