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ne défais jamais la corde qui te jette aux oiseaux, sert toi des rubans et fait toi un chapeau de paille pour voyager

Publié le 10 juin 2009 par Ilogmi
La chambre est collante, je pue de la rampe, je laisse faire je regarde la lumière qui descend encore. on a des Huiles essentielles et des échantillons gratuits, je monte à l'escalier de colimacon avec juste assez comme lumière la station service d'en face. j'avais mangé du jus d'orange toute la journée je montais des horreurs comme si je voyais pangasius tourner en hèle autour du drapeau du LUX. Tu es sempiternelle, une vraie gorge de pape sous les chaudières et les planches pourries de l'appart oui je me rappelle des branches qui claquaient sur nos vitres espagnoles et qui nous laissaient dans le creux quelques cheveux, et toi qui à le cancer maintenant, qui jette des pilons de porcelaine dans la rue à chaque fois que tu t'endors et que tu gémis, toi qui enfle les dépanneurs, les oranges et les poires, les glaces et les explosions. Il y a des rubans mauves et bleus sur ton corps qui sortent de toi à toute vitesse Lee Hanson, tu donne ton corps à la ville et le soleil et la pluie qui sont comme des pilules à avaler maintenant Lee Hanson.

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