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Non, ce n'est pas que le criminel Ali Khamenei, déjà responsable de plusieurs dizaines de morts, se repose dans la station chère à Eugénie de Montijo en la compagnie d'une pute berlusconienne... C'est seulement un raccourci donc un rapprochement. Monseigneur Aillet, évêque proche des cathos tradis, a écrit au maire de Biarritz tout le mal qu'il pense de la Gay Pride. Il accuse les Soeurs de la perpétuelle indulgence d'anticatholicisme et de blasphème, stigmatise la licence sexuelle exposée sur la voie publique... Didier Borotra a fort opportunément rappelé à l'ecclésiastique la séparation de l'Eglise et de l'Etat. Ouf ! Mais imaginons que le retour à l'ordre moral gagne encore du terrain, imaginons que la classe politique devienne moins ferme sur le principe de la laïcité ou, pire, imaginons qu'un président de la République choisisse une rupture qui donnerait pignon sur rue au catholicisme le plus rigide... Vous voyez ? Oh ! Certes, on ne ressusciterait pas Torquemada. Mais, à n'en pas douter, le blasphème serait de nouveau un délit punissable et les femmes se verraient restreindre le droit à l'avortement. Auquel cas, un monseigneur Aillet ressemblerait de plus en plus à un ayatollah... Et ce ne serait qu'un début, bien sûr... Déjà, au demeurant, des signes inquiétants alarment les défenseurs de toutes les libertés. Attendons le verdict de la justice au sujet de l'église de scientologie...