Le compte est lourd ; 1110 jours de captivité pour un jeune israélien sans aucune nouvelle de lui .Voilà qu’un communiqué est publié, ce 18 juin 2009, par le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) réclamant que le franco-israélien capturé, Gilad Shalit, soit autorisé à avoir des contacts avec sa famille. Depuis qu’il a été lâchement kidnappé en juin 2006, la communauté internationale n’a cessé de demander au Hamas d’autoriser l’échange entre Gilad Shalit et ses proches. Les demandes ont été formulées au plus haut niveau. Elles sont restées lettre morte. Le CICR regrette que, dans le cas de Gilad Shalit, des considérations d’ordre politique soient jugées plus importantes qu’un geste humanitaire simple qui consiste à autoriser un captif à rester en contact avec ses proches après trois ans de séparation. »
La demande formulée à maintes reprises par le CICR d’avoir accès à Gilad Shalit pour connaître ses conditions de détention et le traitement qui lui est réservé a également été refusée. L’un des principaux aspects de l’action humanitaire du CICR est de visiter les personnes privées de liberté et de leur permettre d’échanger des nouvelles à caractère personnel avec leurs proches. En 2008, l’institution a visité près d’un demi-million de détenus dans 83 pays, dont près de 36 000 ont été enregistrés et suivis individuellement. Béatrice Mégevand-Roggo a ajouté qu’il incombait à ceux qui détiennent Gilad Shalit d’assurer au soldat des conditions de vie et un traitement dignes et humains.
Le CICR a organisé plusieurs entrevues avec les parents de Gilad Shalit, Noam et Aviva Shalit, pour les tenir informés de ce qu’il entreprenait à l’égard de leur fils, aujourd’hui âgé de 22 ans. « Nous partageons leurs inquiétudes. Malgré l’absence de progrès à ce jour, nous poursuivons nos efforts pour permettre à Gilad Shalit de rester en contact avec ses proches et d’obtenir l’autorisation de lui rendre visite, » a précisé Béatrice Mégevand-Roggo.
D’autre part plus de 4000 manifestants, chrétiens en majorité, ont participé au plus grand rassemblement en Norvège, dimanche 14 juin 2009. Le mouvement populaire a appelé à la mobilisation du gouvernement norvégien et de la Croix rouge internationale pour œuvrer à la libération du franco israélien Gilad Shalit, prisonnier du Hamas depuis bientôt trois ans. Le Premier ministre et le ministre des affaires étrangères de Norvège ont récemment engagé des relations avec le mouvement terroriste palestinien. Une lettre leur a été adressée par les manifestants, qui précise que la Norvège, en tant que présidente du forum des pays donateurs pour la Palestine, se doit d’utiliser son statut pour libérer Gilad Shalit.
L’ancien président américain Jimmy Carter affirme, par ailleurs, selon Haaretz du mercredi 17 juin 2009, avoir transmis une lettre écrite par les parents de Gilad Schalit. « Nous notons avec satisfaction que l’ancien Président des États-Unis Jimmy Carter a remis au Hamas une lettre adressée à Gilad Shalit par sa famille », a déclaré Béatrice Mégevand-Roggo, chef des opérations du CICR pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord. « Toutefois, cela ne saurait remplacer les contacts que le soldat doit pouvoir entretenir régulièrement et sans condition avec sa famille en vertu du droit international humanitaire. ».
En dépit de la volonté sincère du gouvernement israélien, des chancelleries, des organisations internationales, des dirigeants du monde et notamment des présidents Sarkozy, Obama et Moubarak, des comités de soutien, des manifestations, et des rassemblements de solidarité, aucune personne, aucun représentant de la Croix Rouge, n’a pu rendre visite, ne fusse que quelques minutes, à ce jeune israélien qui traîne en détresse, voilà plus de 36 mois !
Cette affaire,devenue tristement célèbre et sans issue , marque un désarroi profond mais aussi de la carence du monde libre face aux méthodes abjectes du terrorisme. La situation de notre frère franco israélien Guilad Shalit nous préoccupe au plus haut point. Shalit, a aujourd’hui 22 ans et cela fait trois ans qu’il ne voit pas un être humain et qu’il ne sait rien ni de son pays ni de sa famille. A nous d'agir afin que des réactions concrètes prennent enfin corps !
Le Réveil de l’Orient
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