On pourra retrouver son compte @arjunbasu pour le suivre et faire partie des 6000 Twitternautes qui sont désormais abonnés à ses récits. Un comble pour lui qui avait publié un premier livre vendu à 2000 exemplaires : Twitter a tout changé, et surtout sa diffusion et son contact avec les lecteurs.
Pour Arjun, Twitter représentait donc un défi, mai ses histoires tiennent encore la route : « He feared the moment when she would ask him to dance. So he hung out by the bar drinking. And then she asked him to dance. And he rocked it. »
Ceux qui ont réellement tiré leur épingle du jeu, sont les créateurs de haïkus, qui en 140 signes ont trouvé largement de quoi opérer leurs trois vers en 5/7/5 syllabes. Et la mode s'est lancée toute seule : Twaïku ou TwiHaïku se multiplient sur le réseau social. Pour exemple, le compte de @ladyparadis, qui propose ses créations : « And in the middle / of the rising city heat / the fountain is dry #haiku »
Les extrapolations se multiplient alors, quand Arjun explique que ses messages pourraient servir de base à la création de courts-métrages, qu'un internaute les a traduits en portugais, ou en italien... Le contact avec les lecteurs est immédiat, rendant moins isolante l'activité d'écriture.
Demain nous dira si ces textes avaient quelque valeur littéraire...