Une grève chez Total, cela ne passe pas visiblement. C’est en tout cas ce que près de 900 employés de la raffinerie britannique de Lindsey ont appris ces derniers jours.
Le 11 juin, 1200 salariés de la raffinerie avaient entamé une grève « sauvage » pour protester contre le licenciement de 51 de leurs camarades. En effet, le groupe français s’était engagé dans un document à ne pas supprimer d’emplois, ce qu’il a tout de même fait. De ce point de vue, le Premier Ministre Fillon devrait y regarder en deux fois lorsqu’en France pour un cas similaire, il avait defendu le pétrolier contre les salariés médusés…
Bilan après les manifestations : 900 licenciements. Une véritable punition selon le syndicat UNITE qui a déclaré à l’envoyé spécial du Monde qu’il était « extrêmement inquiet » devant la décision du groupe pétrolier et devant les « ramifications de cette décision ».
Le groupe pétrolier qui a réalisé 14 milliards d’euros de bénéfices a confirmé la nouvelle laconiquement : « Total peut confirmer, avec regret que le processus visant à mettre fin aux contrats des personnes concernées a maintenant commencé ».
Une gifle de plus de la part du pétrolier à ses salariés, après les fermetures de sites en Seine-Maritime, voilà que la Grande-Bretagne trinque, avec ce mot d’ordre : marcher droit ou perdre son emploi.
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