Paru le 2009-06-20 09:44:00
Monde - Alors que la Croix Rouge déplore les faibles progrès réalisés en matière de prévention des catastrophes naturelles, un rapport publié lundi par l'ONU indique que la Chine et l'Inde font partie des pays les plus exposés à un risque "extrême" de catastrophe naturelle.
La Chine, l'Inde, mais aussi le Bangladesh, la Colombie, l'Indonésie et la Birmanie, sont les pays où le risque de catastrophes naturelles dévastatrices et meurtrières est le plus élevé ont indiqué lundi les Nations Unies.
"Les catastrophes naturelles existent et personne ne peut les arrêter" rappelle la sénatrice philippine Loren Lagarda, mais une meilleure prévention dans les pays émergents permettrait de réduire le taux de mortalité engendré par ces catastrophes. Il appartient aux pays développés, responsables du réchauffement climatique et donc de l'aggravation des impacts des tempêtes et autres événements climatiques, de venir en aide aux pays pauvres, poursuit-elle.
"Les catastrophes les plus préjudiciables dans les pays en développement peuvent sembler provoquer moins de dégâts parce que les dommages faits à la pauvreté coûtent moins chers, mais les véritables conséquences pour les vies humaines sont bien plus importantes" a rappelé John Holmes, sous-secrétaire général des Nations Unies pour les affaires humanitaires.
Alors que les Indiens sont les plus exposés au risque d'inondation, le Bangladesh est menacé par les cyclones et c'est en Colombie, en Indonésie, en Birmanie, en Inde et en Chine que le risque de décès dû à un séisme est le plus élevé, précise le rapport de l'ONU. Parmi ces pays, le Bangladesh, la Chine, l'Inde et l'Indonésie figurent dans la catégorie "extrême" quant au nombre moyen d'habitants exposés au risque de catastrophes naturelles.
Mardi, la Fédération internationale des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (FICR) déplorait les progrès seulement parcellaires réalisés en matière de prévention et de réduction des impacts des catastrophes naturelles. Selon Bekele Geleta, secrétaire général de la Fédération, "le danger provoqué par les changements climatiques nécessite une réponse des gouvernements équivalente à celle de la crise financière".