Hussein O. has fucked you !

Publié le 20 juin 2009 par Raoul Sabas

  

OUI, Barack Obama vous a « niqués » ! Dans ce « vous » indifférencié, mon propos vise tout particulièrement les millions, ici, les dizaines de millions, en Europe, et les centaines de millions, à travers le monde, d' « obamaniaques » superstitieux, ces « croyants au miracle » découvrant le nouveau messie planétaire attendu en vain, depuis deux mille ans, dans l'espoir de transformer notre monde en paradis terrestre, en transposant l'Idéal dans le quotidien - ENFIN !

A en juger par l'Obamania hystérique des banlieues chaudes, ils étaient déjà infiniment nombreux à « croire » que même le racisme allait disparaître, ainsi que l'avait déjà prédit ce commissaire de série télévisée déclarant, voici plus de vingt ans, au cours d'une émission télévisée estivale sur TF I : « Dans vingt ans, le racisme aura disparu ! ». Les vingt années sont écoulées depuis longtemps, mais le racisme stricto sensu, cette forme spécifique de discrimination - une, parmi tant d'autres -, est toujours une réalité indéniable. Néanmoins, je doute fort que, plus de vingt ans après, ce prophète désavoué ait renoncé à « croire au miracle », car la Foi ne se raisonne pas - c'est pourquoi, à en croire un dicton le concernant en propre : « communiste un jour, communiste toujours ! » 

Pour revenir à Obama, pas de doute qu'il allait réussir ce miracle, puisque le messie nouveau était « noir », la couleur correcte exigée aujourd'hui, comme gage de vertu et de transformation possible du monde (cf. Nelson Mandela) ! Ce n'était pourtant que la moitié de la vérité, sauf à nier la couleur de sa mère, mais les croyants au miracle ne s'embarrassent pas des demi-vérités, néanmoins des mensonges, pour peu que ceux-ci aillent dans le sens de leurs illusions, ainsi que  Marx et les marxistes l'ont prouvé depuis bien longtemps - même si les indécrottables « rêveurs » ne sont toujours pas revenus de leurs illusions de jeunesse ! 

Afin d'établir ce que j'avance sur la manipulation dénoncée, mes arguments se fondent, à la fois, sur le slogan de campagne d'Obama, « Yes, we can », et sur la teneur du tout récent discours du Caire, apologie de l'islam à l'intention de la planète entière.

En effet, affirmer : « Oui, nous pouvons », en sous-entendant par-là « parce que nous le voulons », c'est recourir à la sempiternelle « méthode Coué » masquant l'immémoriale impuissance des humains à changer le monde dans le sens des infinies promesses inconsidérées, dont toutes se ramènent à croire pouvoir transposer l'Idéal dans le quotidien par l'action magique de notre soi-disant libre volonté : «  Je veux, donc je peux ! »

S'il suffisait de vouloir pour pouvoir, il y a longtemps que les humains auraient transformé la planète en paradis terrestre, réalisant ainsi un rêve multimillénaire, alors que le premier individu venu, pour peu qu'il soit lucide et intellectuellement honnête, est bien obligé de constater qu'il ne régit même pas son destin personnel à sa guise - comme il le voudrait !  Chacun, quel que soit son statut dans la société, du bas au sommet de l'échelle sociale, fait ce qu'il peut, pas ce qu'il veut ! Forcément, puisque, dans notre monde, « TOUT » (phénomènes naturels, évènements historiques, actions collectives et actes personnels) dépend, en réalité, non pas de notre prétendue libre volonté, mais de la « nécessité », au sens spinoziste du terme, telle que résumée dans cet extrait de l'Appendice de Éthique I :

« D'où il suit, en premier lieu,  que les hommes se croient libres parce qu'ils ont conscience  de leurs volitions et de leur appétit, et qu'ils ne pensent pas, même en rêve, aux causes qui les disposent à désirer et à vouloir, parce qu'ils les ignorent.»

Si notre volonté était véritablement libre, non déterminée, c'est-à-dire totalement  indépendante de l'infinité des causes et des effets de la chaîne causale infinie, ceci reviendrait à faire de toute volition, de tout acte volontariste de chacun, à tout instant, le premier maillon de la causalité infinie. Or, le simple fait d'être né - malgré nous ! - suffit à  témoigner de cette impossibilité absolue, puisque notre naissance nous a fait entrer ipso facto dans la causalité infinie remontant aux millénaires précédents, voire dans les millions d'années antérieures - sauf à quiconque, évidemment, de démontrer le contraire, à commencer par ceux qui se disputent, aujourd'hui, la propriété d'une terre au nom d'un passé révolu depuis très longtemps,  depuis des millénaires !

Aussi, sauf à Barack Obama lui-même de démontrer la fausseté de cet extrait de Éthique I, et en attendant que les quatre années de son mandat le confirment, son « Yes, we can » n'était qu'une supercherie, un mensonge, une « escroquerie intellectuelle » à l'adresse des citoyens américains, voire de la planète entière en raison de l'Obamania ambiante. Certes, il avait été devancé, en cela, par la grande prêtresse d'un « ordre juste » mondial, réussissant aussi à « niquer » près de dix-sept millions d'électeurs en leur promettant d'élever, définitivement et universellement, l'égalité, l'ordre juste, au rang de l'Idéal, mais DEMAIN, toujours DEMAIN et seulement DEMAIN - à la saint Glinglin !

Si je le répète sans cesse, c'est bien la preuve que j'ai toujours raison, puisque la réalité du monde, ne serait-ce que dans ses infinies inégalités, ne m'a pas encore démenti - et pas davantage les menteurs, d'ailleurs, bien que très souvent invités à démontrer le contraire ! Forcément, car, autant j'avoue être totalement incapable de prédire ce qui se produira dans des millénaires, autant je peux garantir, aujourd'hui, ce qui n'arrivera jamais jusqu'à la fin des temps humains - comme pourraient le faire tout aussi bien, d'ailleurs, tous « ceux qui ne croient pas au miracle » ! Celui qui me contredira, en démontrant le contraire, ne sera pas encore né avant que je sois mort - ni après, d'ailleurs ! ! !

Toutefois, pour répondre par avance à de légitimes réactions suscitées par  la critique de « Miss ordre juste », je fais remarquer que je ne mets pas sur le même plan les promesses relevant du domaine du possible, telle que l'augmentation du pouvoir d'achat, par exemple, puisqu'il suffirait d'une embellie en lieu et place d'une crise économique - comme il en fut dans les « trente glorieuses » - et celles appartenant au domaine de l'impossible - transposer l'Idéal sur Terre -, qui sont donc condamnées à rester lettre morte jusqu'à la fin des temps : changer la nature égoïste humaine, établir un « ordre juste » sur la planète entière, éradiquer universellement la violence, moraliser le capitalisme, etc., etc.

C'est tout ce qui fait la différence entre la théorie, l'Idéal, et la pratique, la réalité quotidienne, entre le possible et l'impossible, entre un pragmatique et un « rêveur », entre un messie,  fut-ce une femme, et un politicien ordinaire conscient de ses limites, ce dont ne témoignait pas davantage le slogan de campagne, « Ensemble, tout est possible ». Les politiciens, toutes tendances idéologiques confondues, sont décidément indécrottables dans leurs promesses de toutes sortes, dès lors qu'ils s'engagent à changer le monde - mais la faute à qui, sinon à ceux qui les suivent dans la quête de cet utopique Idéal, d'un « impossible rêve » ? ! Par exemple, aujourd'hui, celui d'instaurer sur la planète un « climat sur mesure » pour l'éternité, alors que, précisément, les infinies volontés dites « libres » n'y sont pas intéressées, de manière consensuelle ! ! !

Faire mieux relève du domaine du possible, quoique jamais par la seule volonté prétendument libre de quiconque, tandis que rendre idéal notre monde, c'est absolument impossible jusqu'à la fin des temps. Et c'est pourquoi, sauf à quiconque, évidemment, de me démontrer le contraire, Obama vous aura déjà « niqués » sur ce point, ainsi que l'a déjà illustré sa toute récente et timide réaction sur la situation en Iran - cinq mois à peine après son intronisation oficielle, son « Yes, we can » a déjà du plomb dans l'aile ! Et de l'Iran à l'islam, il n'y a qu'un pas, tout comme de l'islam au penser superstitieux - mais pas seulement l'islam pour être honnête !

Certes, les bienpensants d'alors avaient négligé le prénom « Hussein » et le grand-père musulman, raillant ceux qui les mettaient en avant comme arguments anti-Obama. Or le discours du Caire, même s'il se voulait une main tendue avec la plus grande menace planétaire actuelle, était une apologie de l'islam, doublée de la croyance au miracle de le faire changer pour le plus grand profit de l'humanité tremblant devant le choc annoncé des civilisations, sans même remarquer que l'expansion hégémonique de l'islam remonte à sa prétendue « révélation ». Si vous l'ignoriez ou le niez, cent ans plus tard, les cavaliers musulmans étaient aux portes de Poitiers, sans succès, mais trois cents ans plus tard, l'Espagne était envahie pour des siècles - jusqu'à la « Reconquista » !

Aujourd'hui, une heure, voire quelques heures, d'avion ou de bateau suffisent, fut-ce dans la clandestinité, autrement dit dans l'illégalité - vous avez dit « lâcheté des élites » ? ! A en juger par la toute récente proposition de loi envisagée par le député communiste André Gerin contre le port de la burqua en France, trente ans seulement après la nouvelle invasion, avérée par la croissance exponentielle des mosquées - une centaine en 1981, plus de deux mille aujourd'hui ! -, il faut croire que toutes les élites sans exception ont bien dû faillir quelque part en matière d'intégration républicaine, laquelle avait pourtant fait grandement ses preuves auparavant - précisément, parce que le principe de laïcité était alors une valeur sacrée de la République, tandis que nos élites ont cédé devant la pression de l'islam ! ! !
A leur décharge, je veux bien admettre que leur angélique naïveté méconnaissait cet avertissement de Brunner, à vocation universelle et intemporelle : « Ménager la superstition aujourd'hui, c'est s'exposer, demain, à des dangers encore plus grands ! »

C'est pourquoi, même si j'accorde à Barack Obama une certaine honnêteté intellectuelle, un apparent équilibre dans ses propos du Caire, il n'en a pas moins servi de tribune à l'islam, cette expression du penser superstitieux au même titre que toutes les religions, mais pas seulement elles. Par ailleurs, les bienpensants d'ici ont fait suffisamment de tintamarre à propos du discours du Latran de Nicolas Sarkozy pour rester coi devant le discours de Barack Obama faisant l'apologie de l'islam - ce qui est pourtant le cas, à ce jour !

Je pense avoir déjà suffisamment démontré, ici et là, que la religion, toutes les religions sans exception - et donc aussi l'islam -, est une des formes du penser superstitieux dans sa prétention à exprimer l'Absolu, la réalité ou Vérité absolue, sans provoquer toutefois jusqu'ici la réaction d'une seule des prétendues élites dénoncées, fussent-elles de gauche, donc a priori areligieuses, voire antireligieuses - vous avez dit « lâcheté » ? !

Si la laïcité autorise quiconque à pratiquer la religion de son choix, quitte à en montrer ses signes ostentatoires, elle n'a pas à interdire de critiquer la religion sur le fond, et a fortiori à pratiquer, de façon partisane, une politique du deux poids, deux mesures en faveur de l'une plutôt que l'autre - au stade où en est la France en matière de religion, aujourd'hui, et au vu des réactions suscitées par sa proposition de loi, je souhaite bien du plaisir à André Gerin, car, selon la prophétie de Brunner, il est déjà trop tard pour agir - pour réagir ! L'exemple de l'Espagne médiévale n'a servi à rien, tandis que l'islam n'a pas changé depuis lors ! ! !  

Pour le rappeler brièvement, mon argumentation, servant à dénoncer le penser superstitieux de la religion, s'appuie sur l'idée fondamentale ci-après. Ce qui est absolu, absolument absolu, ne peut être qu'UN, Unique, et par conséquent « deux » prétendus absolus, « deux » soi-disant vérités, religieuses, métaphysiques, idéologiques ou autres, ne peuvent pas être, chacune, « absolument vraies » - sauf à quiconque, évidemment, de démontrer le contraire !

Ainsi, aucune religion monothéiste, fondée sur le dogme d'un Dieu créateur et de sa création - notre monde -, ne saurait exprimer LA Vérité absolue, en raison seulement de ce « dualisme » des absolus, puisque la coexistence de deux absolus est une « impossibilité absolue » par définition, philosophiquement parlant, comme Spinoza l'a démontré more geometrico.  

Ce qui vaut pour la religion vaut également pour le scientisme matérialiste et la pseudo-philosophie spiritualiste avec leurs « deux » absolus : Dieu, ou un principe créateur (primus motor, big-bang, etc.), et notre monde. De ces deux prétendus absolus, sachant que les superstitieux ne doutent pas de l' « absoluité » de leur Dieu ou du big-bang, l'intrus, en tant qu'absolu, est donc notre monde humain.
En effet, ce dernier est fictivement considéré par la quasi-totalité des Terriens comme étant une réalité absolue, comme ayant une existence absolue, autrement dit éternelle, alors que notre monde n'existe que « relativement », c'est-à-dire en relation  à notre entendement humain, ainsi que cela a été démontré par ailleurs, dans un récent courrier à Régis Debray, entre autre - il en va ainsi de tout monde, qui n'existe que dans sa relation relative à un entendement spécifique donné !

Toutefois, ce « dualisme » superstitieux » des absolus ne va pas sans soulever une autre contradiction, puisque notre monde absolu et éternel, paraît-il, est également supposé avoir un « commencement », qu'il soit dû à l'action d'un Dieu ou d'un big-bang. Or éternel  signifie précisément « sans commencement ni fin », d'où un problème à jamais insoluble, puisque commencement et éternité sont incompatibles - sauf à rejeter le penser superstitieux dans les ténèbres pour parvenir à la solution véritable, qui n'est autre que le retour dans l'UN absolu des « vrais » philosophes !

Encore faudrait-il accepter d'en débattre, mais aucune de nos soi-disant élites, prétendus intellectuels et pseudo-philosophes compris, ne s'est encore risqué à l'envisager jusqu'ici, ce qui laisse le champ libre à la religion en général, et à l'expansion de l'islam en particulier, tout comme il en va des accusations d' « islamophobie » pourtant fondées sur des croyances superstitieuses. C'est pourquoi elles devraient rester nulles et non avenues, aussi longtemps que leurs zélateurs et les censeurs refuseront de les confronter à LA Vérité absolue, qui suffit à les invalider sur le fond, et donc  aussi dans leurs condamnations moralisatrices. .

Pour revenir à Barack Obama, dont il était nécessaire pour moi d'établir a priori la croyance  religieuse superstitieuse, fut-elle évangélique, afin de juger ses propos, je suis moins tenu maintenant d'analyser en détail tous les passages du discours du Caire, car faire ami-ami avec la Superstition n'est pas la meilleure manière de suivre le judicieux conseil de Brunner, comme en témoigna la capitulation de Munich,  en son temps !

Á SUIVRE...