Pour son nouveau moteur de recherche Bing, Microsoft met en place plusieurs outils afin de sécuriser au maximum les résultats retournés suite à une requête. Ainsi, après avoir annoncé la création du sous-domaine explicit.bing.net, permettant de filtrer le contenu à caractère pornographique, l'équipe précise que d'autres technologies de filtrage ont également été mises en place.
Dans un billet publié sur le blog officiel de Bing, Sasi Parthasarathy, en charge de superviser la qualité de l'indexation, explique : « les éditeurs de malware ciblent principalement les requêtes populaires sur les logiciels d'antivirus, les téléchargements gratuits et autres mots-clés techniques connexes. Leur objectif est de tromper le moteur de recherche afin que leurs sites de malware soient au top du classement des requêtes populaires ». L'ingénieur affirme alors que Bing embarque une palette d'outils permettant de filtrer « une proportion significative des sites dangereux », sans préciser toutefois de chiffre exact.
Les efforts de Microsoft porteront-ils leurs fruits ? Pour l'instant la firme de Redmond peut se frotter les mains. D'après le cabinet d'analyse ComScore, 12,1% des recherches aux Etats-Unis auraient été effectuées via Bing la semaine du 8 au 12 juin, contre 11,3% la semaine du 1er juin lors du lancement médiatique du successeur de Live Search. Pour certains experts, les efforts de l'équipe de Bing en matière de sécurité pourraient notamment encourager les institutions publiques et les entreprises à adopter ce moteur par défaut.