Les sonorités d’Inde nous reviennent plus belles que jamais. C’est avec "Breathing Under Water", le nouvel album d’Anouska Shankar et du multi-instrumentiste Karsh Kale, que la musique électronique liée à la musique traditionnelle prend une nouvelle dimension. On connaissait déjà le parcours fabuleux de la chanteuse Anglaise qui, avec pas moins de cinq albums au compteur depuis 1998, nous offrait, depuis dix ans, de fabuleux morceaux inscrits dans un registre World. Aujourd’hui, ce sixième album, qui succède à "Rise", est un formidable aboutissement sonore mais qui est aussi empli d’un univers vibrant. Retour sur deux figures importantes de la scène World qui se sont rencontrés le temps d’un album. Imaginez un instant que le monde des raves psychédéliques succède aux récitals classiques, et que les personnages des films de Bollywood se mettent à peupler les salles de Rock. L’alliance de la musique électronique aux sonorités World a toujours été un créneau important. Bon nombre de musiciens issus de ces deux styles l’explorent encore aujourd’hui. Anouska Shankar a aujourd’hui vingt-six ans. Son nom de famille résonne comme étant légendaire dans le monde de la musique World. Son père n’est autre que Ravi Shankar, le maître du sitar, celui qui a fait découvrir aux oreilles occidentales la musique classique Indienne. George Harrison, des Beatles, en était d’ailleurs un grand admirateur, ce dernier ayant signé la préface de son autobiographie en 1997. Mais les liens de famille ne s’arrêtent pas là. La demi-soeur d’Anoushka n’est autre que... Norah Jones.