La mairie de Paris n'avait pas accepté que le problème du WiFi soit porté devant les comités Hygiène et sécurité (CHS) et avait renvoyé ce problème vers une Conférence Citoyenne.
Celle-ci est composée de treize Parisiens « représentatifs ». Elle aura travaillé durant trois mois sur ce dossier avant de conclure que devant « la complexité du sujet et l'incertitude des données scientifiques » mieux valait appliquer le principe de précaution.
Ainsi, elle prône de favoriser les systèmes filaires par rapport au WiFi, elle demande à ce que les antennes-relais ne se trouvent plus à proximité des écoles et souhaite que le seuil maximal d'exposition aux ondes soit baissé de 2 volts par mètres à 0,6 volt par mètres. Ce qui obligerait, la mairie de Paris à faire de gros réaménagement si elle ne souhaite pas freiner son développement numérique.
Fort de cette décision de la Conférence Citoyenne, le Supap-Fsu compte remettre à l'ordre du jour des CHS l'arrêt du WiFi dans les lieux publics (et notamment les bibliothèques) aux profits de systèmes filaires. Le syndicat indique aussi que la CGT a intégré cette demande pour le prochain CHS de la Direction des Services Techniques et Informatiques qui aura lieu le 29 juin prochain.