"Vaste sujet qui nous ramenait au cœur des joutes législatives qui se sont succédées depuis quelques années, de la loi DADVSI en passant par la loi Hadopi et en attendant la loi LOPPSI. Et qui touche à mon sens à un aspect fondamental du métier de bibliothécaire à l’heure du numérique.
Cet atelier fut surtout de rencontrer l’occasion l’un des membres du CGIET (Conseil Général de l’Industrie, de l’Energie et des Technologies), qui est à l’origine de l’idée d’instaurer un “portail blanc” pour limiter les accès publics à Internet, un temps évoquée par le gouvernement dans lau cours du débat de la loi Hadopi et finalement abandonnée. J’avais eu l’occasion d’en dire deux mots ici ou là, notamment pour relever la nocivité d’une telle mesure appliquée aux bibliothèques. L’IABD (Interassociation Archives Bibliothèques Documentation) s’était vivement positionnée contre ce projet (voir ce communiqué).
Autant dire que le débat a été assez animé … Nous avons également bien eu confirmation qu’un système de liste noire nationale, qui serait imposée par le Ministère de l’Intérieur aux FAI (Fournisseurs d’Accès Internet) est à l’étude dans la loi LOPPSI. Système de liste noire déjà en vigueur en Australie ou en Finlande et qui connaît hélas des dérives très inquiétantes, comme en atteste cette interview dans les colonnes du Monde. [...]"
(source: S.I.Lex, 16/06/09)