En matière d’assurance, il existe certains obligations, ou exigences, en fonction de la situation du bien assuré. La pose d’une alarme et/ou de la télésurveillance en fait partie.
Dans votre contrat d’assurance multirisques habitation, votre assureur a défini une échelle de « niveaux de protection ». Si les termes peuvent varier, la finalité est la même. En fonction des informations que vous lui avez données, l’assureur a déterminé des niveaux de risques et d’indemnisations.
En réponse, il vous impose de prendre des mesures de protection. Sachez que si vous ne les respectez pas, il pourra limiter son indemnisation ou même vous faire perdre vos droits à la garantie.
Quelques principes simples sont utilisés par tous les assureurs pour imposer la pose d’une alarme : le montant des biens abrités dans l’habitation, la zone géographique de la résidence ainsi que sa situation physique (étage d’un appartement, ouvertures sur rue…).
En réalité, deux facteurs vont vous obligés à faire installer une alarme. Soit votre habitation n’est pas suffisamment protégée et l’alarme est un moyen de substitution à d’autres mesures de protection, soit les montants couverts par les garanties sont très importants.
L’alarme comme moyen de substitution
Vous habitez au rez de chaussée, dans une zone géographique urbaine. Votre assureur vous demande de protéger toutes les ouvertures par des grilles ou des barreaux, une serrure particulière sur la porte mais il se peut qu’il vous propose de faire installer une alarme. La formulation peut-être celle-ci :
« À défaut de ces installations sur la porte d’entrée principale et les fenêtres, l’habitation est protégée par une alarme avec ou sans télésurveillance » (extrait CG GMF)
Dans ce cas, la pose d’une alarme peut-être un moyen de limiter les travaux de préventions si ceux-ci sont très nombreux.
L’alarme (avec ou sans télésurveillance) imposée
Il se peut aussi que vous n’ayez pas le choix. Pas d’inquiétude, votre assureur vous l’a dit au moment de la souscription du contrat… sauf si vous avez enrichi vos biens mobiliers depuis la première souscription !
Attention donc, si vous venez d’acquérir des bijoux, matériel audiovisuel ou autre et que vous franchissez le plafond.
Les assureurs contactés peuvent exiger la pose d’une alarme dès 10 000 euros de biens assurés dans certains cas ! Si certains ont placé le plafond à 30 000 euros, vérifiez bien auprès de votre assureur le plafond de votre contrat. Vous risqueriez en cas de sinistre d’être peu ou pas indemnisé.
La télésurveillance pour baisser les cotisations
La télésurveillance est souvent considérée comme une protection fiable mais coûteuse et notre article ne porte pas sur ce point.
Sachez qu’elle est très rarement imposée par les assureurs, sauf dans le cas de demeures luxueuses.
Mais votre compagnie vous proposera peut-être d’y souscrire, avec une incitation sur le prix de vos primes annuelles.
Dans tous les cas, n’oubliez pas de mettre à jour votre contrat et de demander à votre assureur les mises à jour de vos clauses particulières, le seul moyen de rester bien assuré.