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Guy Laliberté du Cirque du Soleil : l’autodidacte le plus riche du Québec

Par Mariefarchibald

Je me souviens lors d’un cours de pre-entrepreneurship pour vérifier mon potentielle de femme d’affaires avec la compagnie F, la formatrice nous avait raconté les débuts du Cirque du Soleil. Guy Laliberté et son ami étaient dans la mi-vingtaine, pauvres mais rempli d’ambition. Ils avaient surtout un rêve et une vision : celui de créer un cirque artistique unique au Québec. Les deux acolytes avaient été à la banque leur demander une somme importante pour partir leur projet. Je ne me souviens plus de tous les détails mais je sais qu’ils avaient séduit les banquiers et reçus une somme d’argent pour partir le projet. Ils avaient su démontrer une vision de ce qu’allait devenir le Cirque du Soleil dans le futur. Guy est devenu le chef d’orchestre en cours de route car son ami et lui ne s’entendait plus sur la vision de l’entreprise lorsqu’elle a grossi…

À mon avis, les futurs entrepreneurs et travailleurs autonomes peuvent tirer de bonnes leçons de cette histoire du Cirque du Soleil. Entre autre, croire en son rêve. Aussi, se projeter à ressentir ce que l’on vivra dans le futur pour accomplir les parties du projet d’affaires et ce, que l’on ait une formation ou non et de l’expérience professionnelle ou non dans un domaine….

Cette histoire du Cirque du Soleil m’avait beaucoup inspiré à croire que c’était possible de réaliser mon rêve : partir CoachSéduction. Aujourd’hui, 5 ans plus tard, plusieurs personnes me perçoivent comme une autodidacte avant-gardiste ayant accompli son rêve.

On peut dire que ça rime avec mon expérience. Je n’avais aucune expérience dans le coaching en tant que professionnelle et je n’avais jamais parti un projet d’affaires. J’ai pourtant créé une compagnie de zéro : les services, l’image, la vente, le marketing, les relations publiques, engager des employés, etc.

Avant de partir ma compagnie, j’ai réussi à séduire un jury de fonctionnaires pour faire accepter mon projet auprès d’Emploi Québec afin d’obtenir la STA . Une des parties de ma présentation qui les avait marquées était justement que j’avais une vison de ce que je ferais dans ma compagnie dans 3 ans, 5 ans, etc.

Bien sûr tout n’est pas arrivé exactement comme prévu. Ce n’est pas ce qui est le plus important d’ailleurs. Je sais qu’une des grosses raisons pour lesquelles j’avais réussi à avoir cette subvention c’est que le jury avait perçu en moi que je n’allais pas créer un feu de paille. Comme les banquiers qui avaient accepté le projet du Cirque du Soleil. Ça existe des fonctionnaires ou des banquiers qui sentent ce genre de feeling de l’entrepreneur.

Autre aspect que je crois avoir en commun avec Guy Laliberté, c’est que pour moi rien n’était impossible. Il n’y avait presque rien qui me faisait peur. Bien sûr j’ai eu des moments très difficiles pour affronter les obstacles. J’ai eu mes moments de découragements. Mais avant tout je croyais à mon rêve et que je pouvais le réaliser, peu importe les difficultés qu’il y avait sur mon chemin.

©Marie-France Archibald


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