L'Iran et "les pays démocratiques", la même violence de la caste des "prêtres"...

Publié le 19 juin 2009 par Jcgrellety

En Iran, les élections auraient été truquées par les dirigeants, soutien du président actuel. Incroyable, non ? En Iran ? ! Car l'Iran est tout de même un pays connu pour être une "démocratie", avec son "Conseil de discernement" (ou ici) En France, chacun peut, théoriquement, se présenter aux élections présidentielles, mais il faut le parrainage de 500 maires, ce qui constitue déjà une étape de pré-sélection, comme en Iran. Ensuite, les dirigeants iraniens, religieux et "non"-religieux, ont voulu "le pouvoir", l'ont obtenu par "la" violence, s'y sont maintenus et s'y maintiennent "par la violence", et ce depuis "la révolution", en 1977. En France, le pouvoir de la 5ème République est issu d'un putsch gaulliste perpétré en 1958, en profitant de la crise algérienne. 10 ans après, ce pouvoir était en crise, mais en mai 1968, il a réprimé, tué, et il s'est maintenu, malgré tout. Et depuis il s'est conforté. Que se passerait-il en France si les citoyens étaient dans la rue pour contester "la politique du gouvernement" ? Si ? Mais que se passe t-il depuis 2007 ? Il y a, tous les mois, et encore récemment, des mobilisations massives, avec le soutien d'une majorité de la population, et la violence politico-économique continue. Ce sont des pouvoirs intrinsèquement violents parce qu'ils ne sont pas démocratiques et entendent ne pas l'être, comme les rois avant 1789 refusaient de partager l'ensemble de leur(s) pouvoir(s). 


Participer aux élections en Iran, c'est participer à une procédure qui valide l'ensemble du régime, et donc, c'est ne pas remettre en cause sa prétendue légitimité ni même son existence. 
La confrontation mondiale entre les "citoyens" et "les gardiens", la caste des "prêtres" (qu'ils soient mollahs la-bas ou parlementaires ici) continue, et pour l'heure, les citoyens continuent d'être faibles...