Et s’il n’en fallait qu’on de chez Vuitton, ce serait celui là !
Du moins c’est ce que je me disais avant de l’avoir.
Le Speedy, c’est la base. Le prendre en toile monogramme : une évidence. Sa taille : le Speedy 30 bien sûr !
Tant qu’à faire classique, autant faire classique dans le classique.
En plus ca a été mon premier « sac cher ».
A l’époque, c’était presque l’époque du franc, c'est-à-dire qu’on venait tout juste de passer à l’Euro et qu’on avait tous très nettement en tête que 450€ c’était quand même trois mille balles, et que trois mille balles quand même c’était des sous !
A l’époque, j’étais déjà fan de sacs (fan, j’ai dit, pas addict, j’avais encore un poil de jugeote !), mais pour moi, un beau sac, c’était un sac Longchamp, ou Lamarthe, ou Séquoia, voyez le genre ? C’était la grande époque de la ligne roseau chez Longchamp, et un sac coutait dans les mille balles, soit 150€ ! Alors le Speedy, c’était quand même trois fois plus cher que la barrière psychologique de l’époque.
Mon Speedy, je me le suis fait offrir par mon mari. Pour Noël. Ca devait être Noël 2002, je crois. J’avais été au Bon Marché, à la boutique Vuitton faire une étude comparative. En fait de comparative, que dalle ! Car je savais très précisément ce que je voulais. Mais je pense que je n’avais jamais osé rentrer dans la boutique auparavant. J’en avais profité pour regarder tous les sacs (et à l’époque il y avait beaucoup moins de fantaisies qu’aujourd’hui). La collection Vuitton était assez figée dans des modèles qui existaient depuis la nuit des temps. Des modèles indéboulonnables, inamovibles, un peu comme des statuts de lois, des trucs qui traversent le temps, les décennies, les siècles sans la moindre évolution. A l’époque j’aurais peu être voulu un Noé, mais la taille ne me convenait pas tout à fait, et les couleurs en cuir épi ne me branchaient pas trop. Elles se résumaient à l’époque à du Blanc, du rouge, du noir, un bleu lavande, et un Camel. Le Bleu étant le sommun de l’originalité.
A l’époque je n’avais pas d’enfants, et l’idée d’avoir les mains libres ne me paraissait pas conditionner le choix d’un sac. Puisque le Bon Dieu m’a fait avec deux mains, c’est que je peux bien en utiliser une pour porter mon sac, il me reste toujours l’autre pour dire bonjour à la Dame.
Oui, c’est vieux tout ça… C’était avant même que Marc Jacob ne jette son dévolu sur Vuitton (ou le contraire !) Bref, quoi qu’il en soit, j’avais décidé que mon premier sac Vuitton serait un Speedy 30 en toile monogramme marron. De toutes façons, à l’époque, il n’y en avait pas d’autre, le monogramme multicolore est sorti au mois de janvier, juste après que mon doux chéri m’ait offert mon sac ! J’avais décidé, et ce bien que le cuir épi qui venait de sortir en orange me faisait grave de l’œil, notamment sur un Alma, mais ca, c’est une autre histoire, le chapitre deux probablement, ne nous avançons pas, revenons à nos moutons notre Speedy.
Le Speedy 30, donc, réinterprète le sac de voyage Keepall. Sa forme arrondie dévoile un vaste volume intérieur. Pour plus de sécurité, sa large fermeture zippée est équipée d'un cadenas.
Taille : 30cm x 21cm x 17cm
- Toile Monogram, poignées en cuir, doublure en toile
- Pièces métalliques en laiton doré
- Fermeture zippée
- Une poche intérieure plaquée
- Porté main
- Fourni avec un cadenas
Référence Produit : M41526 la référence produit se trouve à l’intérieur du sac sur une languette en cuir.
Il est vaste, certes, mais dans son vaste intérieur, quel bazar ! Un grand espace pour laisser toute liberté aux porte-feuille, porte-monnaie, porte-carte, porte-plume, porte-etc de se planquer les uns derrières les autres surtout quand on les cherche ! Donc à déconseiller aux bordéliques de mon espèce !
Si non, pour celles qui ont une bonne tolérance à l’entropie naturelle des choses, c’est un format pratique, ni trop grand ni trop petit. La toile monogramme est increvable. Pas super agréable au toucher (bin, c’est pas du cuir hein ! c’est du Venilia monogrammé… comme de la nappe, mais monogrammée quoi !) mais vraiment d’une solidité à toute épreuve. Elle concilie solidité, robustesse, souplesse et légèreté. Elle est totalement imperméable et très peu vulnérable aux éraflures de surface.
Son principal défaut, à mes yeux d’aujourd’hui ? qu’il se porte à la main (hé oui, avec deux enfants, deux mains… )
Mais il existe une bandoulière en cuir qui s’achète chez LV pour la modique somme de 152€ (oui, aujourd’hui, la bandoulière, petit morceau de cuir de 16mm de large ! coute le tiers du prix du sac !)
Le sac coute 445€. C’est l’un des It bags les plus abordables du marché. Malheureusement, on le croise presque à chaque coin de rue (du 6ème, 7ème, 16eme et 17eme notamment). Pendant de son succès, la toile monogramme est l’une des plus copiée… on en croise donc des fakes à chaque coin de rue d’autres quartiers moins huppés… (On en croise même des fakes dans les quartiers huppés en fait, mais personne ne s’imagine qu’il peut s’agir d’un faux…).
A noter que sur les fakes, les motifs du monogramme sont « coupés » alors qu’ils ne le sont jamais sur les vrais.
La semaine prochaine : Le Vuitton Alma, ou comment je me le suis fait offrir pour mon anniversaire deux semaines après Noël…
LES COMMENTAIRES (1)
posté le 07 avril à 12:34
Référence Produit : M41526 la référence produit se trouve à l’intérieur du sac sur une languette en cuir. Comment ? Il n'y a pas de reference dans les sac Vuitton. il y a bien un date-code à l'intérieur du sac.