Jour de fête : le monarque s’offre un Congrès …

Alors que les banquiers ont vu des milliards levés à leur rescousse, alors que les entreprises enfoncent le clou libéral en demandant aux salariés de saborder leurs salaires… alors que des patrons voyous continuent leur vampirisation… le vainqueur libéral du 7 juin convoque un congrès.

Il semblerait que Sarkozy - qui a la victoire modeste et le sens du faste - se prépare à lancer la seconde offensive (que d’aucuns appelleront le “deuxième tour de vis”…) de son triste quinquennat en convoquant un Parlement.

Exposer sa vision de la France ? Les bas salaires la connaissent. Expliquer son remaniement ? Les fuites en parlent depuis quelques semaines… Exposer sa doctrine ? L’abandon du “travailler plus pour gagner plus” est déjà une réalité puisque les salariés doivent renoncer à leurs acquis et salaires avec l’onction suprême des Ministres ‘UMP..

Mais voilà, Sarkozy estime que la 1ère place de l’UMP aux élections européennes (27,87 % des voix de 40 % de votants !) et la défaite de ses opposants lui donnent un nouvel état de grâce de quelques semaines.

La Droite veut marteler que la sortie de crise est pour bientôt (sous-entendu grâce à elle) alors que les indicateurs sont mondiaux, modestes et que les économistes internationaux comme le FMI annoncent un pic en matière de chômage qui serait atteint  en… 2011 !

La troisième République naissante avait interdit en 1875 au Président de se présenter devant les Assemblées pour éviter qu’il ne lui impose sa volonté. Sarkozy s’est accordé ce droit.

Selon Jean-Marc Ayrault, les députés socialistes doivent consulter les autres groupes d’opposition de l’Assemblée nationale pour dire ce qu’ils vont faire…

Mots-clefs : bas salaires, congres, députés socialistes, deuxième tour de vis, Jean-Marc Ayrault, Jour de fête : le monarque s'offre un Congrès ..., Le monarque s'offre un Congrès pour fêter la victoire !, Ministres 'UMP, nouvel état de grâce, patrons voyous, pic en matière de chômage, quinquennat, sarkozy, sortie de crise, Travailler plus pour gagner plus, troisième République, Versailles, vision de la France