La crise qui frappe l’économie réelle depuis bientôt un an allait permettre de changer le capitalisme de le moraliser. On nous le promettait.
Les parachutes dorés, les stock options à gogo et les patrons qui profitent de la crise pour licencier tout ceci c’était fini. L’actualité valide-t-elle toutes ces promesses ?
Il faut bien croire que non. Après Hertz, Osram, voilà que British Airways prévoit une cure d’austérité inédite pour ses salariés.
Le patron de la compagnie aérienne britannique a fait pire que chez Good Year – ou la durée du travail avait été augmentée sans hausse de salaire – pire que chez Hertz ou Osram – ou les salaires ont été revu à la baisse – il a tout simplement demandé par mail à ses salariés de travailler gratuitement.
Il est vrai que lorsque l’on gagne comme lui près de 880 000 euros par an, un mois de salaire en moins ne change pas vraiment grand chose, mais songez à tous les salariés pour qui un mois sans salaire et c’est la décente aux enfers.
Preuve en est que plus l’on s’enfonce dans la crise, certains s’enfoncent dans le cynisme le plus violent. Seule une variable ne change pas : les salariés sont ceux qui sont les plus durement touchés.
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