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Les déferlantes

Par Pralinerie @Pralinerie
Les déferlantes
Si j'ai adoré Seule Venise de Claudie Gallay, je suis moins enthousiaste avec ce titre.
Je crois que c'est réellement le style qui, sur 500 pages, m'a épuisée, agacée, fait grogner. L'auteur adore les petites phrases courtes à la "Il va tenir, j'ai dit" ou "-Il était gentil ? -Oui... -Il jouait avec toi ? -Non. -Pourquoi ? Lili a hésité. - J'étais plus grande que lui. -Et sa maman, elle était où ?" et tout à l'avenant ! Bref, j'ai dû faire des pauses tellement je trouvais ça mécanique, répétitif, peu poétique. C'est amusant comme ce qui plaît sur une courte distance lasse sur la longue.
Quant à l'histoire, elle se déroule sur les côtes normandes dans un petit village. La narratrice vit chez un sculpteur et sa sœur, aux tendances incestueuses. Elle est là pour continuer à vivre après un drame (je ne vous dirais pas lequel mais on le sait assez vite) et compte les nids, observe les oiseaux et passe finalement beaucoup de temps à se mêler de ce qui ne la regarde pas. Je comprends, l'ornithologie, c'est vraiment pas funky à mon avis (et pour avoir suivi les pas d'un ornithologue passionné). Bref, elle traîne au bar du coin et ramasse les ragots, surtout ceux qui concernent un dénommé Lambert, dont les parents ont disparu en mer vingt ans plus tôt. Il revient pour trouver le coupable (la mer ne lui suffit pas) et va apprendre bien plus...
J'ai été un peu sévère car je n'ai pas détesté ce livre, loin de là. Mais je l'ai trouvé trop pesant au milieu de ma lecture. Vraiment.

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