Petite enquête impertinente.
Je ne sais ce qu'il en est de vous, mais l'étonnement et l'inquiétude me gagnent au constat des évolutions vestimentaires qui se manifestent dans notre société. Alors plongeons-nous un peu dans le scénario suivant.
Vous habitez une grande ville, peut-être une banlieue. Un matin, vous sortez de chez vous pour vous retrouver dans les rues qui vous sont familières.
Petites questions :
Y rencontrez-vous des personnes habillées ainsi ? Non ? Vraiment, non ? Vous en êtes sûrs ? Pourtant c’est un habillement alsacien, et l’Alsace est bien un pays de France, et vous croisez probablement des gens qui peuvent être de Colmar, de Bergheim, de Riquewihr, de Strasbourg, de Niedermoschwihr ou de Sélestat. Non, ça ne vous toujours rien ? C’est bizarre.
Alors peut-être, et sans doute d'ailleurs, rencontre-vous des gens habillés ainsi ? Regardez bien, ou faites un effort, réveillez vos souvenirs. Si, si, vous allez y arriver... Non ? Vous êtes sûrs de vous ? Pourtant c'est un habillement breton, un habillement bien de chez nous puisque les bretons sont français. Ce n'est pas possible, vous devez bien rencontrer chaque jour des gens qui sont de Landevennec, de Brest, de Plougonvelin, de Locronan, de Morlaix ou du Folgoët ! Non, toujours rien ? Incroyable.
Alors ceux-là, ils ne vous disent rien non plus ? Mais si, bien sûr ce sont des Basques, vous en avez vu sur la place Sainte-Eugénie à Biarritz, un jour de fête, naturellement, mais là, dans votre bus, au croisement de l'école, et sur votre marché ? Non ? Vous le faites exprès, ce n'est pas possible! Pourtant il y a sans doute dans vos quartiers des gens de Mendionde, d'Ustaritz, de Cambo, d'Huart-Cise, d'Espelette, de Bayonne, de Sare ou d'Urrugne ! Ben, décidément...
Alors eux, au moins, gens de Provence, de Malaucène, de Beaucaire et de Ribiers, de Gigondas et de Castellane ? Pourtant, ce n'est pas possible, là où vous vivez, là où vous allez, il doit bien y avoir, brassages de populations et migrations obligent, des gens que vous croisez, tous les gens, et qui sont de ces contrées, où vous vivez peut-être vous-mêmes! C'est à n'y rien comprendre!
En revanche vous rencontrez peut-être, et même probablement ce genre de chose.
Il n'y a même aucun risque pour vous de rencontrer dans vos rues des gens habillés en costume provençal, basque, breton ou alsacien, non plus que normand ou berrichon, mais vous avez toutes "chances" de croiser des familles ainsi habillées. Cherchez l'erreur !
Et quand vous l'aurez trouvée, cherchez de ce pas l'adresse de votre député, pour l'encourager à soutenir l'initiative prise par le député André Gérin, suivi par une soixantaine de députés et Mme Fadela Amara, Secrétaire d'Etat à la Ville, pour provoquer la création d'une commission d'enquête parlementaire sur la burka et le niqab afin d'en interdire le port public, lequel constitue une modélisation de comportements primitifs et une revendication... non voilée d'un modèle de société totalitaire et étranger en tout à notre civilisation.
Pauvre pays !
LES COMMENTAIRES (1)
posté le 23 juin à 09:47
Mais bien sur légiférons, parlons-en, indignions nous ! L'appareil judiciaire et administratif est déjà si léger en France, il nous faut une nouvelle loi! Perdons du temps et de l'argent sur ce qui ne détermine pas la vie des gens ha que c'est important de cibler un problème qui n'en est pas réellement un! Le chômage? Secondaire... La disparition des lois sociales au compte goutte? Secondaire que cela... L’éducation ? Car chacun sait que le système éducatif se développe tellement bien en ces temps ci, et bien, cela est secondaire aussi... La violence sociétale? Secondaire... La pensé unique médiatique, oulala secondaire voir paranoïaque! Mais !!! La BURKA c'est bien plus important que tout cela. Je suis une femme libre consciente que pour certain cela peut être désagréable a la vue, mais ne vous tromper pas de cible. La BURKA est un grain de sable que l'on jette dans votre œil pour que le château a l'arrière ne se DEVOILE pas. Voir une femme en BURKA ca ne sera jamais pire pour moi que de voir un gitan roumain qu’on laisse crever en rue au vue de tous, ou un clochard belge qui finit de pourrir sur un banc gare centrale car sa cotisation ne lui assure pas une fin digne… A vous de voir