"Si nous commençons à modifier les règles de gouvernance établies par l'accord Concorde de 1998, un longue discussion commencera. Or nous n'en avons pas le temps car nous devons répondre aux postulants à la F1 en 2010 d'ici vendredi." affirme Max Mosely, le président de la FIA, dans la réponse aux écuries. "Certains éléments de vos propositions pourraient être acceptés, mais nous avons besoin de temps pour les examiner."
"Je propose donc de poursuivre les négociations sur un nouvel accord Concorde 2009, sous la protection des accords de 1998. Après tout, ces règles sont en vigueur depuis dix ans, et les prolonger simplement de quelques semaines ou quelques mois ne devrait pas poser de difficultés." a-t-il ajouté. Max Mosley regrette par ailleurs que les experts financiers de la FOTA aient refusé le 15 juin de négocier la réduction des coûts à plus de 45 M€ envisagée en 2010. C'est le principal problème que les équipes veulent régler, sinon elles quittent la Formule 1 purement et simplement. Et pour ne fois, Mosley voudrait la même chose que les équipes, mais il ne peut pas grand chose dans cette histoire.
"Il est très difficile de comprendre le refus répété de la FOTA d'en discuter." écrit-il, avant de les inciter à "accepter", quitte à en rediscuter plus amplement plus tard. Pourtant, c'est la FIA qui est accusée de ne pas vouloir en parler, par la FOTA. Mais chacune de ces organiations veut rester sur sa position.