Vous est-il déjà arrivé de vouloir prendre tout et n’importe quoi ? De vider les placards sans savoir quoi en faire ? D’aller à l’encontre de tout ce que l’on vous a appris ? Si le plan d’un article de presse est l’antithèse de celui d’une dissertation, c’est bien ce que j’ai dû faire avec cette recette.
Besoin de faire peau neuve, d’abandonner mes classiques et de m’aventurer dans une improvisation totale ! Adieu mesures et papier griffonné d’idées, j’ai improvisé tel un artiste face à sa toile blanche. Et vous savez quoi ? Cela fait énormément de bien ! Prendre au hasard les ingrédients les uns après les autres, mettre la main à la pâte, pétrir en ne sachant pas réellement vers où l’on va, laisser vagabonder son imagination …
C’est une liberté indescriptible comme si l’on était en symbiose avec soi-même et l’espace de travail. Les noeuds se dénouent, le stress s’en va peu à peu laissant place à un havre de paix intérieur. Sentiment d’avoir fait quelque chose de ses mains … une œuvre … de l’art !*
* Je dédie cette recette à tous les futurs bacheliers, qui ont planché ce matin sur les sujets de philo !
Pour deux petites boules d’artiste :
Ingrédients :
- 180 g de farine de riz complet
- 10 g de levure de blé
- 50 g de raisins secs
- 50 g de flocons d’avoine
- 20 g de graines de tournesol
- 100 g de tofu soyeux
- 50 ml d’huile d’olive
- 50 ml de lait de soja
- 1/2 verre d’eau
- 2 g de romarin
- 2 g de safran
- 2 g de sel herbamare
Préparation :
Préchauffer le four à 180°.
Mélanger tous les ingrédients dans un saladier et commencer à pétrir, pétrir, pétrir … Jusqu’à obtention d’une belle boule. Séparer la pâte en deux et former deux boules équivalentes. Badigeonner de lait de soja et enfourner pendant 45 mns.
Sortir du four et laisser refroidir.
Servir tiède accompagné de légumes de saison à tendance sucrée : carottes et aubergines.