Envie d'une peur au cinéma? part1

Je n'ai pas eu de temps pour poster ces deux dernières semaines ce qui explique l'absence de post.
Cela dit, me revoilà rechargé à blog pour vous raconter mes dernières frayeurs au ciné.
Vous en avez assez de votre boulot un peu trop morne, des sourires trop niais, du rose et de la guimauve qui vous entoure? Un bon film d'horreur, des cris, du noir, du sang, de la violence qui éclabousse des méchants vraiment pas gentils et des grosses palpitations cardiaques, voilà ce qu'il vous faut.
Pour ces délicieux moments, je vous conseil de partager le film avec une personne sur qui vous pouvez sauter dessus, vous cacher les yeux ou simplement hurler à coter d'elle et inversement.
Car oui, un bon film d'horreur se savoure, ce partage dans la peur et le rire.
En ce moment à l'affiche vous pouvez vous jetez les yeux ouvert sur trois bons films d'horreur/angoisse (prochains films au prochain post).
Film 1 : LA DERNIÈRE MAISON SUR LA GAUCHE

C'est sur, vous allez me dire que le titre fait un peu penser au petit chaperon rouge, Hansel et Gretel, voir même à un film de vilain bucheron qui découperai des êtres humains pour son barbecue mais voilà que derrière ça ce trouve en réalité le remake du premier film réalisé par Wes Craven (ndlr : Freddy, Scream, La colline à des yeux 1ere version) lui même adapté de La source d' Ingmar Bergman. Ici on retrouve toujours Wes Craven à la production cette fois qui épaule un plus jeune, Denis Iliadis à la réalisation.
Les présentations étant faites, je ne vais pas vous dévoiler l'histoire du film tellement la surprise est horrifiante et délicieuse, mais juste vous faire partagez mes impression envers cette perle noire.
Ici, le film est clairement découpé en deux parties. Une super flippante, glauque à souhait, oppressante et choquante. Cette heure là est très bien maitrisée, la tension se faisant de plus en plus grande pour sentir la peur collée à votre peau sensible comme écorchée vif au couteau (oui ici on préfère les armes blanches qui font chhiiiiiiii au flingues qui font pan pan).

La deuxième partie libère doucement le spectateur de la tension, joue sur le fil de nos nerfs, les regards, les non-gestes, les faux indices visuels avant de vous lancer dans un bain de sang et de violence brutale.
Autant vous dire que les réactions dans la salle ont été spontané, applaudissements, rires, cris, une réelle libération où le spectateur peut enfin jouir et ce libérer de la violence subi dans la première partie. Cette partie arrive tel une délivrance qui fait hommage au film de genre pour un plaisir partagé avec les spectateurs.
Ici, on reprend les codes du film d'horreur connus par tous : la famille modèle, la petite fille ado sexy et blonde (forcément), les vacances rêvées près d'un lac, et des méchants assez dingues pour vous faire rire de leurs répliques ironiques au genre et vous faire horreur par leurs décisions amorales et sauvages. En ressort un film décomplexé, brutal, nerveux, drôle, une cuisine au micro-onde réussie.
On le sens, le réalisateur aime les films d'horreurs et nous le rend bien, il réussi à communiquer ce plaisir par une mise en scène maligne, intelligemment rythmée sans abuser d'effet de style potache. Ici la peur dégouline, l'horreur est dense et notre peur/bonheur intensifié(e).
Je ne vous post pas de bande annonce, inutile ici, autant apprécier le film sans rien voir avant, c'est beaucoup plus excitant.
Au lieu de ça un petit bonus, un court métrage inspiré du conte Hansel et Gretel du doux nom de Who's hungry où la sorcière est remplacée par un marchand de glace mystérieux...
Attention, ce film n'est pas pour les enfants, âmes sensibles s'abstenir.

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