Patrick Cauvin : Déclic, roman policier ou roman d’espionnage.
Un célèbre romancier en mal d’inspiration, retrouve le goût d’écrire , le fameux déclic, après avoir aperçu sa femme en grande conversation avec un inconnu, dans le bar de l’hôtel Lutétia où lui-même avait un rendez-vous d’affaires. Comme elle était censée se trouver en Normandie, chez sa mère, il se metàenquêteret à suivre sa trace.
A partir de ce moment, nous avons le droit, nous lecteurs , à tous les clichés du genre sans pouvoir y croire un seul instant : poursuites dans le métro, poursuites en voitures, diseuse de bonne aventure, haut de forme bleu mystérieux, changements d’identité, cellules dormantes, enlèvement, prises d’otages, agents doubles. D’où vient le danger ? S’ensuit une farandole de pays qui pourraient se montrer menaçants : le turkistan, la Tunisie, la Bolivie, et plein d’autres, tous interchangeables.
J’arrête là le résumé ! Pas envie de prolonger l’aveu de mon désarroi devant une telle médiocrité ! J’ai perdu mon temps, La fin, je l’avais devinée au bout de quelques chapitres, ce qui est un comble pour un roman, du genre policier, Je ne suis d’ailleurs pas sûre de l’intention de l’auteur.
Fallait-il trouver de l’humour, de la dérision dans ce récit comme le dit le Nouvel Obs ?Je n’en ai pas trouvé une parcelle ! Je crois de moins en moins aux critiques de ce journal d’ailleurs !
Remarque facile mais imposée : je n’ai pas eu le déclic de lalectrice heureusemais la colère de la dupe bernée par la notoriété de l’auteurdont j’avais bien aimé en son temps : E=MC2, mon amour. Dommage !
Patrick Cauvin : Déclic, roman policier ou roman d’espionnage. (Plon, mars 2009, 188 pages)