« Nous n’avons pas d’homosexuels en Iran comme chez vous » a dit Ahmadinedjad, le président iranien, à ces pédés d’Américains qui étaient venus l’écouter à l’université de Columbia.
On ne me fera pas croire qu’ils ont pendu le dernier, tout de même… En tout cas, ils essaient. Dans mon article n° 113, je raconte même comment ils s’y prennent. Comment des policiers de la brigade de la pudeur se font passer pour des partenaires possibles sur des sites de rencontres anglais pour mieux interpeller les derniers survivants.
Pourtant, l’abcès n’est pas qu’en Irak. Souvenons nous qu’interpellé sur le massacre des gays par la Mission d’Assistance des Nations Unies en Irak (UNAMI), le chef de la police irakien a répondu « qu’il ne pouvait prendre en considération le sort des homosexuels parce que leur protection et même la seule tolérance de leurs manières étaient contraires aux coutumes de son pays ».
Eh bien, c’est très exactement ce que vient de répondre la Pologne au Conseil de l’Europe pour expliquer son refus d’adopter la Charte Européenne des Droits de l’Homme… L’organisation LGBT locale, Warszawa.lambda,
http://www.warszawa.lambda.org.pl/
explique qu’un grand nombre des homosexuels majeurs de ce pays vit exilé en Allemagne, en Hollande, en République Tchèque, en Espagne et en France. Voilà qui éclaire d’un jour nouveau les tuyaux et les robinets du plombier polonais.
La Grande Bretagne est « l’autre pays » du refus, mais elle n’a fait aucun commentaire. Tous les autres pays, même la très catholique Roumanie l’ont adopté.
Pendant ce temps, notre VRP national pérorait à la tribune de l’ONU :
« Il y a trop d’injustice dans le monde pour que nous puissions espérer vivre en paix ».
Alors, c’est vrai, on ne va pas vivre en paix. Les nuages s’amoncellent, et la grève du 18 octobre pourrait bien rappeler à notre petit grand homme que dans 53% d’électeurs, il n’y a guère plus de 5% de nantis.
Si le parti socialiste avait eu un fonctionnement aussi bien huilé dans l’année précédent les élections, on n’aurait pas eu le bonheur d’assister à ces louanges du héros de la nation. Vite qu’on lui fasse une statue, on en profitera pour le grandir encore un peu.
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