Ernest-Antoine, passe-moi le sel hier !

Publié le 18 juin 2009 par Dominik89

Bon, je vous l'accorde, ce calembour est lamentable et c'est bien pour ça que j'en suis fier ! ;o)
Alors que tout le monde (ou presque) avait oublié ce sinistre baron, prédécesseur de Laurence Parisot à la tête du MEDEF, il était l'invité de Nicolas Domorand ce matin sur France Inter. Et que nous disait l'actuel président de Business Europe, l'équivalent européen du MEDEF ?
Tout d'abord qu'il était content, car la crise n'avait pas été l'occasion pour la gauche européenne de remettre en cause le libéralisme. Ben oui, quoi ! Pourquoi faire ? Le monde se pète la gueule parce que le libéralisme a méchamment foiré, et pas de mouvement de fonds pour le clamer haut et fort. Il a du bon sens ce Ernest-Antoine (putain, quel prénom ridicule, il a dû en chier à l'école primaire !).
Quand on lui demande quand la crise va se terminer, notre cher baron n'use pas de la langue de bois : il ne le sait pas, mais sans doute pas avant 2011, ce qui contraste avec l'optimisme béat du gouvernement français...
Enfin, quand on l'interroge sur la pertinence de la demande de British Airways de faire travailler ses employés partiellement gratuitement, il ne trouve rien à y redire. Ben oui, après tout, ils sont pénibles ces employés à réclamer un salaire en échange de  leur dur labeur !
Nicolas Domorand, perfide, lui demande s'il n'y a pas déficit d'idées au MEDEF depuis son départ, mais Ernest-Antoine se rappelle à temps qu'il sait être "corporate" et il ne moufte mot, même s'il laisse vaguement entendre son assentiment.
Pour finir, une bonne nouvelle, il en termine avec son mandat chez Business Europe. Pourvu qu'il ne revienne pas au MEDEF !
Dominik