Le ministre du Budget Eric Woerth a invoqué la croissance revue à la baisse pour justifier ce chiffre, alors que le gouvernement tablait précédemment sur un déficit de 5,6% du PIB.
La demande est soutenue au prix d’un creusement du déficit.
Le gouvernement a adopté un programme de relance économique représentant plus de 1 % du PIB, axé essentiellement sur les dépenses d’infrastructure et l’aide aux petites et moyennes entreprises qui connaissent des difficultés de trésorerie. Ce programme a été suivi de mesures telles que des exonérations exceptionnelles d’impôt sur le revenu pour les ménages à revenu modeste, une indemnisation plus généreuse du chômage partiel et des prêts aux industries automobile et aéronautique. Ces mesures discrétionnaires, la perte de recettes fiscales particulièrement dynamiques par suite de l’éclatement des bulles sur les marchés financiers et du logement et les importants effets des stabilisateurs automatiques amortiront la chute de l’activité mais porteront aussi le déficit des administrations publiques à plus de 8 % du PIB en 2010. Néanmoins, si l’activité se révèle encore plus faible que prévu, les autorités devraient envisager de nouvelles mesures discrétionnaires d’expansion. Il faut en tout cas mettre en place un plan crédible de retour à la soutenabilité budgétaire une fois que la reprise sera engagée.
Un plan qui ne marche pas, des résultats négatifs mais la prétention intacte d'avoir toujours raison envers et contre tout, voilà bien ce qui caractérise nos politiciens de droite.
Aujourd'hui, les résultats ne sont plus des critères d'appréciations à prendre en considération. Seule compte la force de persuasion et l'auto-suggestion qui s'appuie sur l'aveuglement du plus grand nombre.
Alors que beaucoup savent que la crise est systémique et non pas conjoncturelle, que néni, on ferme les yeux et on attend que ça passe comme si les choses ne dépendaient pas de nous mais d'un quelconque hasard ou "coup du sort".
Cerise sur la gâteau, la crise vient de nulle part et personne n'en est responsable, il faut "faire avec" jusqu'à la prochaine, car qu'importe, ceux qui paient les pots cassés sont toujours les mêmes, alors la crise ce n'est assurément pas les riches qui en souffre.
Mais ce que Monsieur Eric Woerth ne nous dira jamais, c'est que sont impuissance est volontaire et sa complicité avec la haute finance totale, que ce qui manque à l'économie ce sont les énormes et colossaux profits qui ont été captés et jamais réinvesti durant ces 40 dernières années. Que le gaspillage à été encouragé sous toutes ses formes afin de soutenir la productivité des entreprises et que le système capitaliste néolibéral ne donne l'illusion de l'enrichissement qu'à partir du moment ou il y à des ressources naturelles à piller.
La dette qu'on veut nous faire payer, c'est en fait la contre-partie des impôts qui n'ont jamais été prélevés sur les grandes fortunes. Ainsi pour préserver les profits d'une minorité, nos chers politiciens ont acceptés avec complaisance d'endetter la nation au-delà du possible. C'est ainsi que je pense que le pire est devant nous car la dette publique ne cessera de croître. Il est des choses qui sont possibles à un moment donné et qui ne le sont plus quelques temps plus tard.
Ces personnes qui demandent aux citoyens d'avoir un comportement exemplaire ne respectent pas eux-mêmes les engagements et les règles qu'ils se sont fixées. L'absentions n'est pas prête de décroître.
CRITÈRES ECONOMIQUES D’ENTRÉE
EN UNION MONETAIRE
Situation des finances publiques
Le critère de situation des finances publiques signifie qu’un État membre « ne fait pas l’objet, au moment de l’examen, d’une décision du Conseil […] concernant l’existence d’un déficit excessif ».
Le caractère de déficit public excessif est défini à la fois par l’article 104 — qui ne donne aucune précision chiffrée — et par le protocole sur la procédure de déficit excessif, à l’aide des deux paramètres suivants :
- le rapport entre le déficit public prévu (pour l’année en cours) ou effectif (celui de l’année précédente) et le produit intérieur brut dépasse une valeur de référence (fixée dans le protocole à 3 % du PIB) à moins :
que le rapport n’ait diminué de manière substantielle et constante et atteint un niveau proche de la valeur de référence ;
ou que le dépassement de la valeur de référence ne soit qu’exceptionnel et temporaire et que ledit rapport reste proche de la valeur de référence ;
- le rapport entre la dette publique et le produit intérieur brut dépasse une valeur de référence (fixée dans le protocole à 60 % du PIB) à moins que ce rapport ne diminue suffisamment et ne s’approche de la valeur de référence à un rythme satisfaisant.
Ce qu'il nomme la crise, c'est en fait le pillage organisé par les puissances financières impunies et qui recommenceront à la première occasion car les politiciens sont à leur service.
Et pour eux TOUT EST PERMIS.