Les bourses en Europe sont décidément beaucoup plus faibles depuis le début de semaine. La bourse de Francfort concède à
nouveau - 1,86 % à 4 799,98 points. Le Dow, plus solide une nouvelle fois, reste à l'équilibre (-0,09 %)
Le DAX repasse très légèrement négatif depuis le 1 er janvier comme le CAC 40 qui termine en baisse de - 1,64 % à 3 161,14 points dans des volumes qui s'étoffent comme déjà constaté lundi.
D'un point de vue sectoriel à Paris, la séance offre un profil tout à fait différent par contre puisque les valeurs cycliques (matériaux de base, industries etc...) et de l'énergie affichent
des reculs allant de - 2,5 à - 4,5 %.
Les secteurs défensifs comme celui de la santé par exemple progressent de plus de 1 % comme les télécoms.
Comme évoqué lundi, le lien de cause à effet entre les parutions et le mouvement des cours est quasi inexistant. Les financières (de part et d'autre de l'Atlantique) avec un repli plus net sont
venus encore fragiliser les velléités haussières un peu plus profondément.
• L'indice XLF des financières US ci-dessous étudié vendredi soir reste seulement soutenu par sa moyenne mobile à 50
jours.
• Quant au DAX, il vient de se poser à 4 800 sur ses moyennes mobiles à 200 et 50 jours (graphe disponible également dans l'article de fin de semaine dernière mis en lien ci-dessus)
→ Le biais reste haussier mais c'est juste sous ces niveaux que le "coup de froid" pourrait se transformer assez rapidement en "coup de
torchon".
Pour le CAC 40, la clôture s'est réalisée sous l'ensemble des moyennes mobiles mais seulement
à 17 points sous sa MM50.
L'inflation aux USA le mois dernier a progressé de + 0,1 % contre 0,3 % attendus et après une stabilité en avril. Hors
alimentation et énergie le progression est identique, à + 0,1 %.
La variation annuelle s'enfonce encore un peu à -1,3 % alors que l'indice 'core' persiste dans sa stabilité et ne décroît
que de + 1,9 % le mois précédent à + 1,8 % en mai.