Coup de tonnerre hier dans le ciel économique yonnais à l'annonce très médiatisée du journal "Le Monde"
de restructuration chez MICHELIN avec deux sites épinglés : La Roche sur Yon et
Roanne ! vous vous doutez de l'effet assuré. Connaissant le site et la mobilisation de son personnel comme de sa direction, je doutais de cette information. Mais bien sûr
l'inquiétude était grande dans toute la ville. Cette information, aussitôt démentie par l'entreprise s'est révélée inexacte. Heureusement !
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Pierre Regnault
Les Syndicats eux-même doutaient de cette éventualité. Ils avaient raison pour le site yonnais. Le Directeur et le DRH du site yonnais, ont eu la courtoisie de me prévenir hier et de me confirmer aujourd'hui même que cette information n'était pas fondée.
Une restructuration est en route au plan de l'entreprise et personne, hélas, ne s'en étonnera vu la profondeur de la crise dans l'automobile et les transports.
Chacun sait que cette entreprise française, leader mondial dans son domaine, est attachée à préserver ses sites en Europe. Mais le "rebond technique" - à savoir la vente pour le renouvellement des pneus (à La Roche ce sont des pneux poids lourds qui sont produits) pour les poids lourds en activité - attendue cet été se fait attendre. Forcément l'inquiétude des personnels est là. Les médias devraient mesurer à quel point une information de ce type peut être déstabilisante pour un site, une ville, une région toute entière !
Aujourd'hui je voudrais dire, comme me l'a confirmé le directeur du site yonnais, que si l'usine de la Roche est préservée, ce n'est pas un hasard. C'est le résultat du travail acharné depuis de longues années de l'encadrement et du personnel de l'usine yonnaise pour rendre ce site compétitif.
Cette usine, très réactive grâce à l'engagement de son personnel, est capable de s'adapter aux besoins du marché en temps réel pour produire soit des pneus de petites dimensions, soit des gros modèles.
Le jour même où l'on apprend que l'usine SKF de Fontenay le Comte pourrait fermer à l'automne, on mesure à quel point cette fameuse crise mondiale n'a pas fini de faire des dégâts économiques et humains !
Pierre Regnault
Les Syndicats eux-même doutaient de cette éventualité. Ils avaient raison pour le site yonnais. Le Directeur et le DRH du site yonnais, ont eu la courtoisie de me prévenir hier et de me confirmer aujourd'hui même que cette information n'était pas fondée.
Une restructuration est en route au plan de l'entreprise et personne, hélas, ne s'en étonnera vu la profondeur de la crise dans l'automobile et les transports.
Chacun sait que cette entreprise française, leader mondial dans son domaine, est attachée à préserver ses sites en Europe. Mais le "rebond technique" - à savoir la vente pour le renouvellement des pneus (à La Roche ce sont des pneux poids lourds qui sont produits) pour les poids lourds en activité - attendue cet été se fait attendre. Forcément l'inquiétude des personnels est là. Les médias devraient mesurer à quel point une information de ce type peut être déstabilisante pour un site, une ville, une région toute entière !
Aujourd'hui je voudrais dire, comme me l'a confirmé le directeur du site yonnais, que si l'usine de la Roche est préservée, ce n'est pas un hasard. C'est le résultat du travail acharné depuis de longues années de l'encadrement et du personnel de l'usine yonnaise pour rendre ce site compétitif.
Cette usine, très réactive grâce à l'engagement de son personnel, est capable de s'adapter aux besoins du marché en temps réel pour produire soit des pneus de petites dimensions, soit des gros modèles.
Le jour même où l'on apprend que l'usine SKF de Fontenay le Comte pourrait fermer à l'automne, on mesure à quel point cette fameuse crise mondiale n'a pas fini de faire des dégâts économiques et humains !
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