Cependant, la campagne de protestation gagne du terrain avec l'appui de politiques et notamment la demande formulée par l'Office of Fair Trading, qui a demandé à analyser plus en détail la situation. Pourtant, WHS fait la fine bouche et prétexte que ses clients sont plus satisfaits de ne pas avoir à creuser durant des heures pour trouver un ouvrage.
Pourtant, ce matin, une voix s'est fait entendre et Catriona McDermott, directrice d'un des magasins a affirmé que les accusations de monopole étaient largement exagérées. Non seulement ses boutiques ne détiennent que 5,6 % du marché du guide de voyage, mais surtout, le nombre de boutiques touchées est bien inférieur aux annonces vues dans la presse.
Sur les 825 librairies, seules 265 sont concernées et non 420 comme The Bookseller l'annonçait. En outre, le site internet et les autres sites de vente physique continueront à distribuer la totalité du catalogue disponible dans ce domaine. Selon elle, les tests réalisés in situ montrent que les acheteurs, qui sont passés d'un choix de 20 livres sur Paris à 8 apprécient bien plus la nouvelle situation.