PS Enfin un new deal
08.06.2009
PS Table rase enfin par la volonté du peuple
14 députés Européens ce soir au PS pour 31 la dernière fois.
Même les éléphants du PS vont connaître le chômage, non pas à cause des actionnaires mais par la VOLONTÉ du PEUPLE.les enseignements devront être tirés disait ce soir Martine, alors qu'elle ait le courage de faire ce que même son père socialiste s'il en est, de laisser la place à une nouvelle équipe.
ROYAL ou mieux encore VALLS , PEILLON ou MONTEBOURG. l'inertie après ce nouvel échec cuisant conduira une une écrasante défaite aux régionales en 2010 et privera définitivement le PS du temps nécessaire et impératif à la construction d'un programme d'alternance acceptable par le peuple pour 2012. La défaite du PS en 2012 se décidera au cours des prochains jours si la direction actuelle est maintenue contre la volonté du peuple y compris celui de gauche.lu sur le site de Jacques ATTALI
12 juin 2007
Tabula rasa
La gauche a donc perdu des élections présidentielles ,puis législatives, imperdables. Si elle ne veut pas rester dans l’opposition pour le prochainquart de siècle, elle doit reconnaître ouvertementsa déroute et en tirer toutes les conséquences.
D’abord, les électeurs et les militants des partis de gauche doivent, dès le soir du second tour des législatives , avoir le courage d’écarter des responsabilités tous ceuxde leurs dirigeants qui ont participé à cet échec, dont le peuple de gauche est la première victime :Dirigeants des partis, candidats à l’élection présidentielle,animateurs de campagne, rédacteurs du programme,tous, malgré leurs qualités indéniables, ont échoué et doiventlaisser leur place à d’autres.Quitte à revenir, plus tard, aux affaires, s’ils savent se nourrir d’une traversée du désert.
Ensuite, les militants socialistes doivent reconnaître quetout était faux dans la stratégie mise en ouvre par leurs responsables depuis dix ans : Le refus de débattre du fonds ,l’incapacité à reconnaître les changements du monde,la crispation sur des enjeux dépassés,le maintien de rituels de partis devenus anachroniques, la confusion entre des discours contradictoires,l’absence de programmes présidentiels clairset ancrés dans la modernité ; et enfin, ultime absurdité,après la défaite aux élections présidentielles,le refus de mener une campagne pour gagner les élections législatives.
Et voilà que ces dirigeants discrédités prétendentcontinuer comme avant.On les entend avec consternation débattre d’alliancessans parler de programmes,de postes sans réfléchir aux missions, de règlements de comptes sans bâtir des projets. Enfermés dans des schémas d’analyse et d’organisation dépassés, ils perorent, insultent, invectivent, promettent. Comme s’ils avaient gagné. Comme s’ils étaient l’avenir.
Les Français attendent de l’opposition de gauchequ’elle reconnaisse d’abord son erreur,qu’elle retrouve son rôle d’avant-garde,qu’elle décrypter le monde, ses injustices et ses potentialités.Et qu’elle choisisse ces combats : d’abord celui de la responsabilité (comment rendre aux citoyens une influence concrète sur leur propre destin ?), puis celui de la liberté (comment ne pas devenir prisonnier de l’hypersurveillance) et enfin celui de l’égalité, (comment recréer une réelle mobilité sociale ?).
Les Français attendent enfin des socialistes qu’ils changent d’organisation et peut être même de nom . C’est une immense tache.Si elle veut être prête dans cinq ans,la gauche doit commencer tout de suite