REPENSER la GAUCHE
La première d"éfaite de la gauche n'est qu'un prélude à la déroute des législatives. le PS n'est même pas assuré d'obtenir 50 sièges à l'assemblée Nationale.
Ce ne sera pas un rapt de la majorité présidentielle mais la décision incontestable du <peuple FRANCAIS que tout démocrate se doit d'accepter au risque d'avouer qu'il n'en est ou n'en a jamais été un.
L'analyse comme toujours de très haut niveau fapte par jacques ATTALI devrait permettre aux dirigeants de ce parti que leurs déroulements de carrière sont peu de chose au regard de l'avenir de leur parti, de la démocratie Française et plus encore de l'intérêt du peuple.
jacques ATTALI major de promo de L'école polytechnique, diplômé de l'école des Mines et de surcroît Enarque détient sans doute toutes les tares aux yeux des illétrés et des ânes.
Mais pour ceux qui connaissent le niveau de sacrifice à consentir pour intégrer au moins l'une de ces prestigieuse école savent ipso facto la puissance intellectuelle de cet homme hors du commun.
Que l'on soit ou non de son camp politique, il est un devoir par honneteté d'écouter et de comprendre, ce qui pou certains est sans doute la phase la plus délicate....
12 mai 2007
Repenser la gauche.
La gauche française aurait du gagner ces élections présidentielles :
Un président sortant impopulaire ; un bilan peu flatteur d’une majorité
de droite à bout de course ;
un pays vieillissant désireux de maintenir la protection sociale;
une jeunesse désireuse de réussir l’intégration des minorités et
de lutter contre les scandaleux privilèges des plus riches ;
un candidat de droite qui ne se cache pas de l’être.
Et pourtant la gauche a perdu.
Exactement pour les mêmes raisons :
Elle n’a pas su proposer un programme clairement de gauche.
Non pas une gauche des mots,
du populisme et du maintien des privilèges de quelques
uns des salariés
:cette gauche-là coule avec le parti communiste et les archéo-socialistes .
Mais une gauche moderne, capable de penser le monde,
de mettre à profit le progrès technique,
de repenser la justice sociale en se fondant sur un principe simple :
la fonction de la gauche est de donner une place plus grande
à la démocratie fasse au marché.
Et pour ca, capable de mettre en avant trois priorités :
la gratuité,
le savoir
et la responsabilité.
Et d’en déduire un programme précis, détaillé, cohérent, ambitieux ,
sur tous les sujets.
La gauche pourrait encore gagner les élections législatives,
si elle avait un programme de ce genre,
et si elle avait un candidat à la direction du gouvernement,
en cas de victoire.
Elle n’a ni l’un ni l’autre.
Et , à écouter la façon dont elle s’entre-déchire,
sur des faux débats, sur des querelles de personnes,
elle laissera encore passer sa chance.
On va voir triompher des faux maitres à penser,
expliquant que la France doit renoncer à être elle-même,
qu'elle doit se couler dans la mondialisation libérale,
qu'elle n'a plus son mot à dire dans la pensée du monde..
Quel gâchis…..
extrait de son blog
A propos de l'auteur
Professeur, écrivain, conseiller d'Etat honoraire, conseiller spécial auprès du Président de la République de1981 à 1991
, fondateur et premier président de la Banque Européenne pour la Reconstruction et le Développement à Londres de 1991 à 1993,
je suis maintenant président de A&A, société internationale de conseils (www.aeta.net), spécialisée dans les nouvelles technologies,
basée à Paris, et président de PlaNet Finance (www.planetfinance.org), organisation internationale
à but non lucratif,
rassemblant l'ensemble des institutions de microfinance du monde. J'ai fondé en 1980 Action Contre la Faim; en 1984 le programme européen Eurêka (programme majeur européen sur les nouvelles technologies qui a inventé, entre autres, le MP3). J'ai aussi lancé, en 1989, un programme international d'action contre les inondations catastrophiques au Bangladesh. Ensuite, j'ai conseillé le secrétaire général des Nations Unies sur les risques de prolifération nucléaire. Je suis à l’origine de la réforme de l’enseignement supérieure, dite LMD, qui harmonise tous les diplômes européens.
Docteur d'Etat en Sciences économiques, je suis diplômé de l'Ecole Polytechnique, (major de la promotion 1963), de l'Ecole des Mines, de l'Institut d'Etudes Politiques et de l'Ecole Nationale de l'Administration.
J'ai enseigné l'économie théorique à l'Ecole Polytechnique, à l'École des Ponts et Chaussées et à l'Université Paris-Dauphine. Je suis docteur honoris causa de plusieurs universités étrangères et membre de l'Académie Internationale des Cultures.
Je suis chroniqueur à L'Express et l'auteur de quarante livres, traduits dans plus de vingt langues et diffusés à plus six millions d'exemplaires dans le monde entier: des essais (traitant de sujets variés allant de l'économie mathématique à la musique), des romans, des contes pour enfants, des biographies et des pièces de théâtre.