La commission des comptes de la Sécurité sociale publie des chiffres qui soulignent le creusement des déficits.
Nos régimes sociaux ont un coût. Ils ont aussi une extraordinaire valeur ajoutée. En temps de crise, ils jouent un rôle essentiel d’amortisseur des chocs.
Cette caractéristique de nos systèmes doit être préservée.
L’Etat doit prendre ses responsabilités en adoptant des mesures fiscales pour aider à résorber les déficits. La CFDT se prononce pour :
une contribution plus forte des hauts revenus par la création d’une nouvelle tranche d’imposition, dont le produit serait affecté à la dette ;
ositions s’inscrivent dans une revendication plus large de réforme fiscale qui passe par la suppression du bouclier fiscal et des exonérations de charges sur les heures supplémentaires afin de financer les mesures sociales liées à la crise.
Enfin dans un contexte marqué par une avalanche de plans sociaux qui vont frapper très durement les seniors, déjà sous employés, la CFDT estime particulièrement déplacé d’envisager le recul de l’âge de la retraite.