Alors qu’ŕ la commission des comptes de la sécurité sociale a été confirmé un déficit du régime général au-delŕ de 20 milliards d’euros du en franche partie ŕ la chute des recettes, FO tient ŕ rappeler le rôle d’amortisseur que joue actuellement notre systčme de protection sociale face ŕ une crise de systčme économique et financier sans précčdent.
Pour la confédération Force Ouvričre, les débats actuels sur la réforme du financement de la branche famille, du contrôle et du financement des arręts maladie et de la prise en charge des affections de longue durée ne peuvent aboutir qu’ŕ des solutions destructrices et discriminantes pour les allocataires et les assurés.
Force Ouvričre constate que si les exonérations de cotisations diminuent cela est uniquement imputable au fort recul de la masse salariale. Il n’est plus supportable que plus de 30 milliards d’euros d’exonérations de cotisations soient ŕ nouveau attribués en 2009, sans aucune conditionnalité pour les employeurs.
Concernant la branche maladie FO s’oppose ŕ la généralisation du contrôle des arręts maladie par des médecins mandatés par l’employeur et considčre que l’accroissement de des indemnités journaličres trouve sa source dans la détérioration des conditions de travail et les inquiétudes croissantes des salariés face ŕ la crise.
Du point de vue de la branche vieillesse, elle est lourdement impactée par les conséquences de la crise financičre. Cet impact aurait pu ętre moindre si les engagements avaient été tenus notamment l’augmentation de la cotisation d’assurance vieillesse qui aurait permis de contenir le déficit ŕ 6 milliards d’euros.
Force Ouvričre déplore qu’aucune solution n’ai été présentée pour faire face aux déficits cumulés de 2009 et de 2010 qui pčseront en tout état de cause prčs de 50 milliards d’euros. La confédération s’oppose ŕ un plan de sortie de crise qui consistera ŕ détruire les solidarités au profit d’une prise en charge individuelle des risques.
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