Petit discours presque faux :
Nic. Sa. : "Il va falloir faire des efforts. Et pourquoi va-t-il falloir faire des efforts ?
Je vais vous le dire !
Je vais vous le dire parce qu'il faut que les choses soient claires.
Il faut de la transparence...
Et pourquoi faut-il de la transparence ?
Je vais vous le dire !
Je vais vous le dire parce que nous sommes un pays démocratique.
Le pouvoir appartient au peuple.
Et pourquoi le pourvoir appartient au peuple ?
Je vais vous le dire !
Je vais vous le dire parce que c'est le peuple qui décide des élus qui vont le représenter.
C'est le suffrage universel
Et pourquoi c'est le suffrage universel ?
Je vais vous le dire !
Je vais vous le dire parce que sans suffrage, sans vote, il n'y a pas de démocratie possible.
Et pourquoi c'est possible ?
Je vais vous le dire !
Je vais vous le dire, parce que tout simplement, c'est moi.
Et avec moi, tout est possible."
Ci-d
Selon les chiffres officiels de Bercy, les dépenses de l'Elysée se sont élevées l'an dernier à un peu plus de 113 millions d'euros, soit 3 millions de plus que le budget voté par le Parlement. Une augmentation de 18,5% par rapport à 2007, soit "un rythme 7 fois supérieur à l'évolution du budget de l'Etat", selon M. Dosière, qui épluche les budgets de la présidence depuis les années Chirac...
Il déplore aussi que les charges courantes, recouvrant des postes très variés (réceptions, alimentation, téléphone, courrier, carburants, électricité...) et en hausse de 51%, ne soient pas détaillées, contrairement aux "engagements solennels" pris devant le Parlement.
La garden-party du 14 juillet qui, contrairement aux commentaires de l'Elysée, a coûté plus cher que celle de 2007 (475.000 euros, soit +13,4%), le nombre d'invités passant de 5.500 à 7.050.
Monsieur Dosière espère que la Cour pourra, elle, déterminer si les dépenses privées de Nicolas Sarkozy "continuent, comme par le passé, à être prises en charge par le budget" de l'Elysée, malgré la revalorisation substantielle de la rémunération du chef de l'Etat votée en 2007.
M. Dosière constate aussi que "les aides sociales accordées traditionnellement aux personnes en difficulté" (-22,1%). "En période de crise économique, c'est un très mauvais signe",ajoute-t-il...
C'est un euphémisme !!!