LilasLilas mauve, lilas blanc, venu au temps des roses,J'avoue avoir un faible pour ce parfum là,Quand il étourdit les têtes, de ci, de là,Même au soir, dans les parcs, quand le soleil repose.Combien la promenade est calme et douceSous le ciel céleste, pas une ombre, seul l'arbre Qui pose dans le noir, tel un buste de marbre,Sous le halo d'or de Vénus qui l'éclabousse. Après les brins naïfs du muguet que l'on cueille, Nous revoilà aux grandes brassées de lilas,Le bel arbre est en fleurs, le voici, le voilà,Sous l'aile hasardeuse de l'oiseau qui l'accueille. Lilas mauve, Lilas blanc, (...)