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Avec vue sur la rentrée littéraire (26) - Lattès

Par Pmalgachie @pmalgachie
Pour les petits curieux, je signale que j'ai volontairement oublié un troisième titre, qui sort en septembre. Il est sur le site de Lattès, celles et ceux qui iront voir comprendront probablement pourquoi je me contente de deux parutions. Que voici.
Avec vue sur la rentrée littéraire (26) - LattèsHervé Le Tellier, Assez parlé d'amour (26 août)
«La planète connut cette année-là son automne le plus chaud depuis cinq siècles. Mais de la clémence providentielle du climat, qui joua peut-être son rôle, il ne sera plus question. Ce récit couvre l’espace de trois mois et même un peu plus. Que celle – ou celui – qui ne veut pas – ou plus – entendre parler d’amour repose ce livre.»
Ainsi commence Assez parlé d’amour.
Anna et Louise pourraient être sœurs, mais ne se connaissent pas. Elles sont mariées, mères, heureuses. Presque le même jour, Anna la psychiatre va croiser la route de Yves, l’écrivain, Louise l’avocate croise celle de l’analyste d’Anna, Thomas.
À quarante ans, à ce tournant d’une vie qui ne comporte pourtant que cela, la foudre est encore permise, mais quand on a cru – à tort – que la vie était à jamais tracée, le désir et la liberté se payent cher et comptant. Hervé Le Tellier, en horloger délicat, trace la parabole de leurs trajectoires. Amoureux de ses personnages, il dessine une galerie de portraits tendres et sans pitié de femmes, d’amants et de maris.
Avec vue sur la rentrée littéraire (26) - LattèsThierry Matteï, Dans le rouge (26 août)
Paris au début des années 90. Le narrateur sans nom, accro à l’héroïne, est dans le rouge: Julie, son amour fou avec qui il a brûlé les années 80, a disparu. A sa recherche en territoire toxique, il découvre le cadavre de Coyote, parti à tout juste 30 ans, et assiste aux meurtres de Cédric puis de Coralie par deux ombres. En plein carnage amplifié, il renverse alors L’Homme en noir qui semble avoir des nouvelles de Julie. Sauvé in extremis par l’inquiétant Le Strange, il embarque pour un glacial road movie de nuit.
Pendant cette fuite mouvementée, le narrateur risque un autre voyage, intérieur. Tente de comprendre pourquoi il se retrouve dans le rouge de l’addiction, de l’amour perdu, des armes en action. La mémoire en surrégime remonte à la surface. Revisite genèse, enfance, jeunesse. Les écarts, les blancs, les fuites d’un petit campagnard débarqué en ville. D’un jeune homme engagé, romantique, fou de littérature et de poésie – son arme – et de rock dont les éclats de plomb constituent la bande-son du récit.
Au fil cahoté de la cavale et de la souvenance, L’Homme en noir se révèle un double trouble, un jumeau maléfique, ressurgi en cette nuit d’apocalypse pour une ultime confrontation. Et Julie, a-t-elle réussi à s’envoler pour un ailleurs inconnu? L’a-t-elle vraiment quitté ? Quel rôle joue Le Strange? Seul l’Homme en noir le sait. La vérité se fera jour lors d’une lutte finale en quatre actes dans une clairière d’Ankou, un squat aux rats orange, un blockhaus à skinheads et un abattoir au fond d’un aber…

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