Tout comme mes papiers sur « Le vengeur masqué des contes de fées » et « Ce que font toujours les mamans chéries », ce post s’inscrit dans le cadre du prix littéraire des blogueurs George Sand, catégorie Petite Fadette…
Petit rappel : au cours de l’année 2009, les enfants de blogueurs inscrits à ce prix devront lire 5 livres et les « critiquer ». Le prix sera remis à l’album le plus apprécié par nos lecteurs en culottes courtes à la fin de l’année 2009…
L’autre jour, de retour d’une jolie escapade en métro (Si c’est possible !!), ligne 14, tout en tête de train afin de se faire peur dans les tunnels, Rose et moi avons décidé de prolonger ce moment en nous plongeant dans la lecture de « De la terre au soleil »
Petit rappel de l’histoire : accompagné de sa maman, un petit garçon un rien facétieux prend le métro pour se rendre sur le Champ de Mars… Chaque étape du voyage sera pour lui une véritable aventure semée d’embûches et de métaphores… L’attente, les musiciens, les gens pas agréables, le monde, les touristes qui cherchent leur chemin, etc.
Et voici nos impressions :
- Les illustrations tout d’abord.
Avec un coup de pinceau longiligne et minimaliste, Barroux nous livre des planches très originales et modernes. Quelques dessins colorés/acidulés font écho à la grisaille du métro, ce qui donne à l’ensemble une atmosphère douce. A cela s’ajoute une typo très moderne que j’ai personnellement beaucoup appréciée…
Avec une mention spéciale pour le papa de Rose qui lit dans le métro :
- Le texte de Michel Piquemal, ensuite.
A la 1ère lecture, j’ai trouvé ce texte beaucoup trop métaphorique, voire trop poétique pour être accessible par un enfant…
Mais, à la 2ème lecture, je me suis rendue compte que Rose, 4 ans, avait à peu près tout compris et retenu et qu’elle restituait l’histoire avec beaucoup de justesse, de gourmandise, et d’entrain, à l’exception du passage sur les guerriers zoulous qui lui a semble t-il échappé…
Force est donc de reconnaître que ce texte, dont il faut noter la beauté, plaît aux enfants, sensibles à son rythme, à sa poésie, à ses onomatopées…
Enfin, je tiens à attirer votre attention sur la stylisation du plan du métro qui nous a beaucoup plu, mais nous y reviendrons bientôt…