Il y a cinq ans, Ian Laperrière profitait de son autonomie et espérait un appel du Canadien de Montréal; appel qui n'est jamais venu. Quelques contrats plus tard, la petite peste ne s'attend pas à ce que les choses changent cet été.
Ce n'est pas un secret pour personne, l'attaquant québécois deviendra joueur autonome le premier juillet prochain. C'est que l'offre qu'il a reçue de l'Avalanche du Colorado la semaine dernière était pire que celle de février. En l'espace de quelques mois, l'offre a fondu de quelques années. À deux ou trois ans en février, Laperrière s'est fait offrir une entente d'une saison il y a quelques jours.
«À moins qu'ils arrivent avec une nouvelle offre d'ici là. Mais les offres vont en s'empirant», a analysé Laperrière en entrevue à CKAC Sports
Conscient qu'il ne touchera pas un salaire de 3 millions $ par saison, Laperrière souhaite avant tout obtenir un contrat de deux ou trois campagnes.
«Si je n'ai pas d'offres, je ne peux rien faire. Mais en discutant avec des agents, j'ai un bon feeling.»
«Je ne pense pas que je vais avoir 20 offres. Depuis le nombre d'années que je suis dans l'Ouest, peut-être que les équipes de l'Ouest me connaissent mieux.»
Et l'attaquant de 35 ans ne veut pas signer n'importe où. Après avoir vu six Québécois soulever la coupe Stanley vendredi, Laperrière veut maintenant gagner.
«Je veux une coupe avant ma retraite, je vais aller où je peux gagner.»
Et le Canadien?
«Il y a cinq ans, j'avais 30 ans et ils n'ont jamais appelé. Pourquoi ils appelleraient là?», reconnait humblement Laperrière.
«Je vais les écouter s'ils me contactent. À 35 ans, c'est beau les sous et le contrat, mais je veux gagner aussi. Je veux être dans une équipe gagnante. En voyant six Québécois soulever la coupe Stanley, ça donne le goût.»
«Ça dépend ce qu'ils rajoutent (le Canadien). Ils ont tout un gardien de but. Les gens oublient souvent que Carey Price a seulement 21 ans.»
(Source : CorusSports)