SignalÄ‚Ĺ e par mes correspondants espagnols, Rodicio et Gelmirez, la belle Orchidea De Santis est une figure caractéristique du cinéma de genre italien. Blonde vaporeuse et sexy, elle a traversé de 1965 à l'orée des années 80 la plupart des genres emblématiques : Peplum, débutant avec Gli tre invicibili de Gianfranco Parolini, Giallo et film policier avec Michele Lupo et Sergio Sollima, western, polissoneries à base de doctoresses et d'infirmières mais aussi variations érotiques d'après la « trilogie de la vie » de Pier Paolo Pasolini. La belle est toujours très belle et aujourd'hui toujours très active. Dévouée à la cause du cinéma de genre, elle organise à Rome depuis 2005 un festival, Italia (de) genere qui s'est tenu cette année du 20 au 26 août et qui a présenté des oeuvres aussi essentielles que Quien Sabe ? (El Chuncho) de Damiano Damiani ou Non si sevizia un paperino (La longue nuit de l'exorcisme) de Lucio Fulci. Cette année, j'assistais au nombreuses découvertes de ma fille, mais c'est une destination estivale à retenir pour les années à venir. Plus prestigieux, c'est aussi le plus vieux festival de cinéma du monde. La 64e Mostra de Venise s'est ouverte hier soir. Loin de moi l'idée de vous en présenter les grandes lignes, les invités à paillettes et les oeuvres tant attendues. Je voudrais simplement, et plus particulièrement pour mes amis Breccio et Tepepa, signaler une imposante rétrospective consacrée au western italien : Storia segreta del cinema italiano 4 parrainée par Quentin Tarantino soi-même et qui propose pendant le festival 32 titres dont une version « uncut » de Django (Caisse à dire ?), des grands classiques (Sollima, Corbucci...) et des raretés (Guerrierei, Canevari...) à découvrir sur leur site. Emouvant.