La veille de l'entraînement, j'ai mangé des asperges du marché (rien de tel pour se faire choper au contrôle anti-dopage !). C'est un peu récurrent ces temps-ci, vous allez me dire, mais c'est la saison qui veut ça, et manger des légumes locaux de saison, c'est le B.A-BA d'une démarche écolo. Cette fois, on a choisi un vouvray demi-sec avec. Depuis, pour faire suite à notre discussion sur l'association asperges/vins, Sophie m'a envoyé un article assez éclairant sur la question, que je vous recommande. C'est une approche quasi scientifique d'un confrère québécois de La Presse, un quotidien pour lequel j'ai pigé un peu après avoir vécu au Canada. Il s'appelle François Chartier et est l'auteur du livre Papilles et Molécules - La science aromatique des aliments et des vins. Notre Québécois nous conseille donc, en blanc, un sauvignon. Comme Sophie, il arrose ses asperges d'un simple filet d'huile d'olive. Pour ma part, sang normand oblige, je ne déroge pas à la crème fraîche…
Photo : Après la guinguette matinale et le jardinage de fin de journée, le repas bien mérité du samedi soir, à la fraîche, autour des pois de senteur du marché aux fleurs. Ou quand une table de pique-nique tourangelle se déguise en table provençale : démasquée !