L’INSEE vient d’annoncer une baisse des prix de 0,3 % sur un an. Cette situation inédite depuis 1957 résulte essentiellement de la baisse importante des produits pétroliers (- 17 %). Fort de cet élément et des conclusions du rapport du groupe d’experts qu’il vient de nommer dans cet objectif, le gouvernement a déjŕ annoncé qu’il ne déciderait pas d’un coup de pouce lors de la revalorisation du SMIC qui interviendra le 1er juillet.
La CGT s’insurge contre cette nouvelle manifestation de l’injustice sociale flagrante qui tient lieu de politique sociale ŕ ce gouvernement. Tandis que les rémunérations des dirigeants d’entreprise atteignent des sommets injustifiables, que les employeurs continuent ŕ bénéficier de 30 milliards d’euros annuels d’allčgements de cotisations sociales sans contreparties, mesure qui ŕ la fois grčve les finances publiques et maintient 50 % des salaires du privé ŕ moins de 1 500 euros par mois, le gouvernement fait reposer sur des millions de salariés faiblement rémunérés, souvent en emploi précaire et partiel, l’essentiel du poids de la crise.
Non seulement l’augmentation significative du SMIC n’est pas contraire ŕ l’emploi mais elle est de nature ŕ favoriser la sortie rapide de la récession.
C’est pourquoi la CGT agit pour la revalorisation du SMIC ŕ 1 6OO euros et la répercussion de cette augmentation sur les grilles et les salaires.
La CGT appelle les salariés ŕ participer massivement aux manifestations du 13 juin avec l’ensemble des organisations syndicales et ŕ agir dans leurs entreprises pour obtenir des négociations salariales et l’augmentation des salaires.