Bernard Khol, coureur cycliste professionnel, raconte son dopage dans les colonnes de la Tribune de Genève. On est loin des amateurs. Alors que se profile le Tour de France, alors qu’on a mis la pédale douce entre Organisateurs, Sponsors et Journalistes pour reparler de Renouveau du Cyclisme, on en apprend de belles ! «Le sang prélevé en août 2007 m’a été apporté par mon manager à qui je versais 10% de mes gains. Ce dernier a effectué 3 fois le voyage d’Autriche à la ville-étape du Tour de France. Il décongelait le sang là-bas, le transportait conditionné dans la soute et l’amenait à l’hôtel ». Les transfusions s’opéraient entre 18 et 20h : «Je disparaissais vingt minutes. Personne ne remarquait rien».
Sur l’EPO Cera, dope de la troisième génération, l’ex-coureur se l’est injecté 3 fois. Sur le ciblage de l’UCI, nouvelle mascarade : son passeport biologique fait rire tout le monde : «Ce passeport nous aidait presque». Avant la Grande épreuve, BiBi aime bien faire le tour des valises et il écoute Bernard Khol avec intérêt : «Nous n’avons été que trois à plonger. OK j’étais mort mais nous aurions tous du être morts». Seulement, voilà le Tour de France 2009 est, lui, toujours vivant. Du Sponsor à la nouvelle donne chez Amaury, de Michel Drucker à France-Télévisions, oui, tout le monde est bien vivant.
Le FC Barcelone a gagné la Champion’s League. C’était amplement mérité. BiBi voudrait juste savoir où en sont les démarches juridiques du Club contre le Monde et son journaliste Stéphane Mandard qui avaient plus qu’évoquer les suspicions de Dope dans le Grand Club Catalan. Faudra t-il attendre le Messi pour avoir une réponse ? Une réponse qui viendra probablement du ciel.
Mot de la semaine. C’est celui de Blatter, Président de la Fédération Internationale de Football : «Les Finances de la FIFA sont saines». Celles du Real de Madrid qui vient d.acheter Ronaldo et Kaka aussi. Fair Play financier dit Platini. BiBi rectifie : Flair Pay.
Majid Pishar est iranien et certains européens comptent beaucoup sur lui. Ces européens, ce sont les supporters du FC Servette (de Genève). Ce Président vient directement d’Autriche. Ses déboires financiers dans son ancien club (trou dans les caisses, rétrogradation en division inférieure…) n’ont pas empêché Majid de redevenir ambitieux et… vertueux : «Il y aura la somme nécessaire pour remettre Servette en bonne position mais je ne dépenserai pas sans compter. Je veux m’occuper de ce club comme d’une entreprise. La plupart des clubs de football perdent de l’argent parce qu’ils n’ont pas d’organisation». Ce qui étonnera toujours BiBi, c’est cette facilité avec laquelle les Puissants effacent leur ardoise. Un coup d’éponge et hop, ça repart.